C'est une vieille antienne que de servir des principes évasifs et des jurisprudences choisies pour disculper quelqu'un condamné par un évêque, celui de Rome compris, et les différentes voies d'appel.
Fi donc, messire... serais-je donc aussi profondément dans l'erreur? A ma connaissance, l'Abbé de Nantes: - est frappé de "suspens a divinis" en 1966 par l'évêque de Troyes (confirmé par le Vatican en 1997) pour une faute disciplinaire (et non doctrinale). Cette suspens ne vaut que pour les sacrements célébrés publiquement dans le diocèse de Troyes. - est disqualifié en 1969 (sanction dont les modalités d'application n'ont toujours pas été explicités) par le Vatican pour un motif jusqu'alors inconnu. Il convient de note que cette décision a été communiquée au "condamné" et rendue publique par le Vatican au travers d'un article de l'Osservatore Romano. - est frappé d'interdit en 1997 par l'évêque de Troyes pour un motif également inconnu. Cette sanction n'a jamais été approuvée par le Vatican. Et c'est tout! A moins que vous en sachiez plus long que moi, preuves à l'appui! Ainsi donc, contrairement à ce que vous vous (com)plaisez à penser, l'abbé de Nantes n'est sous le coup d'aucune condamnation pour une quelconque erreur doctrinale (et encore moins morale), et pour cause... il ne s'est jamais trouvé personne (moi compris...) pour porter une accusation sérieuse!!! Mais si vous le pouvez, je vous en prie, faites profiter Rome de vos lumières, je suis certains que vous serez accueilli à bras ouverts