l'article in extinso de Val'Ac'
JVJ -  2010-02-18 21:50:13

l'article in extinso de Val'Ac'

parce qu'il me l'a été demandé poliment. Pour ma pénitence de Carême, je recopie benoitement l'article d'un hebdomadaire qui aurait mieux fait de parfaire sa conférence de rédaction... (Val'Ac', 18 février 2010, p. 32) Je précise que le premier mot n'est pas une plaisanterie de ma part après les guillemets... "Catholicisme Les combats de l'abbé de Nantes Personnalité rebelle et controversée, l'abbé Georges de Nantes était l'une des plus brillantes intelligences de l'Eglise catholique. Décédé ce 13 février à l'âge de 86 ans, ce fils d'officier de marine, ordonné prêtre le 27 mars 1948, avait sacrifié sa carrière ecclésiastique à son refus du concile Vatican II (octobre 1962). Nommé en 1958 curé de campagne à Villemaur (Aube), il en fut chassé en 1963 pour son engagement en faveur de l'Algérie française puis déclaré "suspens a divinis" (interdiction de célébrer la messe dans son diocèse de Troyes). L'Eglise sanctionna aussi ses deux "frères" adjoints - Bruno Bonnet-Eymard et Gérard Cousin -, refusant de les ordonner prêtres. Auteur polémique, l'abbé de Nantes appuya son action sur une ardente communauté de fidèles, la Contre-Réforme catholique (CRC), fondée à Saint-Parres-lès-Vaudes, et sur une réflexion exigeante. Il rédigea en 1973 un 'Libelle d'accusation' contre le pape Paul VI, socle théologique de sa résistance au modernisme. Ce défi lui valut une solide réputation d'orgueil. Il demanda à soumettre l'ensemble de ses écrits au jugement du Saint-Office : aucune erreur doctrinale ne fut trouvée mais on lui demanda de signer une soumission sans condition. Il refusa. Faute d'une décision canonique, le procès n'a jamais été clos. "On se moque de nous, on ne se moque pas de Dieu" disait-il. Confrontée à l'accusation de "secte" (jugée infondée par un appel d'avril 2005), Georges de Nantes voulut au contraire rester fidèle à l'Eglise catholique romaine, pour épargner toute dérive schismatique à la CRC. Jusqu'à la fin, il affirma sa foi d'une renaissance certaine de l'Eglise, conformément aux promesses données par Notre-Dame de Fatima. F.P." Voilà. Je puis aussi recopier à qui voudra l'article sur Martine Aubry, Danone baisse les prix, Mohammed VI ou "voir Marrakech autrement" (p. 66-67). Dans l'article que vous aurez eu la peine (polysémie à chercher) de lire, vous noterez, en lecteur avisé de la presse, que plusieurs coeurs de cible de Val'Ac' seront contents : fils d'officier de marine, contre Vatican II, aucune erreur doctrinale (sic), Algérie Française. Mai son voit que le niveau baisse, même chez les lecteurs dont je fais partie, car une date et un mois suivent Vatican II. FP (j'espère qu'il ne s'agit pas d'une coquille pour "AFP" !) n'est pas allé jusqu'à parler de la fin du monde fixé à telle date, de la nostalgie de Philippe Pétain entre 1940 et 1944, de sédévacantisme, des rapports théologiques entre Marie et Jésus selon G. de Nantes... Il serait regrettable pour la réputation de ce forum que les seuls admirateurs de G de N déversent leur admiration. Je ne savais pas que Val'Ac' était lu et écrit ne fut-ce que par un seul admirateur du défunt. Quand H Kung passera à un monde meilleur, je suppose que La Croix ira aussi de son coup d'encens à l'une des personnes les plus brillantes de l'Eglise, opposant aux opposants de Vatican II, etc Et FP d'en dire autant d'un autre sommet de l'intelligence catholique quand J Duquesne le suivra... Dans Bibliothèque Médicis sur Public Sénat (en ligne), le remarquable Professeur Levillain et le Professeur Marion donnent du "Monsieur" à H Kung, ce qui est très plaisant. Simple allusion à ceux qui ont été dans l'Eglise et qui n'y sont plus depuis longtemps. Moralité : déjà JM Guénois du Figaro écrit n'importe quoi, La Croix depuis plus longtemps, L'Oss Romano a ses dérives aussi Val'Ac' trébuche et j'espère que FP va se faire taper sur les doigts mais je doute que G de Nantes soit si connu que cela. Et par charité et sympathie, les amis de FP n'oseront pas lui dire qu'il a manqué une occasion de se taire.