C'était une attitude habituelle avant le chambardement, mais votre question est gigogne en fait...
Glycera - 2010-01-21 16:12:40
C'était une attitude habituelle avant le chambardement, mais votre question est gigogne en fait...
Aller communier les mains jointes, pour les dames ou les enfants, et les bras croisés pour les hommes ou ceux et celles qui le préféraient n'était-il pas la manière enseignée du temps des communions à genoux le long de la table de communion ?
J'ai alors vu bien des gens les bras croisés, pas seulement des hommes en procession de communion, et en se présentant au prêtre qui distribuait, pour bien marquer qu'ils ne présentaient point leurs mains, mais les tenaient loin de la tentation ou de la distraction qui les ferait tendre. Certains avaient aussi les mains dans le dos, bien à l'abri. Leur attitude était clairement ressentie comme un "je veux communier en bouche directement", et certains leur faisait d'avance la tête. Des laïcs surtout, mais aussi des prêtres qui s'arrangeaient pour mettre l'hostie trop bas, et attendre d'un air lassé que les mains viennent...
Mais le coup de la bénédiction demandée d'un air : "mon frère, vois comme je suis triste, alors console-moi, et bénis moi", je ne l'ai jamais observée... ni jamais entendue raconter non plus.
Votre question n'est-elle en fait pas plus sur cet ersatz de "consolamentum" que sur la disposition d'attitude pour venir communier ?
J'ai parfois vu quelques dames croiser leurs mains sur la poitrine, comme on représente la Vierge ou d'anciennes pieuses personnes en prière. Mais je l'ai si rarement vu que je pense plus à une manière personnelle de dévotion qu'à une coutume réelle.