La réforme liturgique "qui doit maintenant arriver" : fuite ou intox d'une connaissance du pape.
Wallenstein -  2009-09-12 14:24:31

La réforme liturgique "qui doit maintenant arriver" : fuite ou intox d'une connaissance du pape.

Extrait d'un interview de la Princesse de Tour et Taxis. (article kathnews.de) Beaucoup de catholiques vous associent, Madame, à la défense acharnée et indéfectible de la liturgie traditionnelle de l'Eglise. Pourquoi vous engagez-vous de manière particulière pour la « forme extraordinaire » du rite romain? - On éprouve certainement plus facilement l'atmosphère sacrée dans l'ancien rite. Je n'ai jamais vu une forme de messe comme celle-ci, qui ayant été obligatoire durant un demi-millénaire, fut interdite du jour au lendemain. Et ce qui m'a naturellement irrité c'est que les messe pour les séniors, pour les familles, pour les enfants, rock et pop sont partout bien vues qu'en revanche le rite traditionnel est contraint à un boycott chicanier. Un peu partout on parle depuis quelques temps d'une « réforme de la réforme » de la liturgie romaine. Vous connaissez bien le Saint Père depuis des années déjà, c'est pourquoi je me permets en cette occasion de vous poser la question si vous escomptez sur le fait que le pape Benoît XVI envisage des changements importants dans le « nouveau rite » de la liturgie romaine? - La réforme de la réforme est sans doute une expression marquante pour ce qui doit maintenant arriver. Dans la liturgie existante actuelle – pas dans la forme imprimée et prescrite – la messe est devenue finalement le plus souvent un repas en communauté. La représentation non sanglante du sacrifice du Christ sur la Croix s'efface ou bien ne se voit quasiment plus et n'est plus une référence aussi. Ce défaut doit être supprimé parce que cela revient à une protestantisation de notre rite. C'est malheureusement le cas, si bien qu'en effet on parle de diversité liturgique, toutefois la communion sur la langue et les agenouillements sont souvent éliminés quand ils ne sont pas même interdits dans certaines paroisses. La messe dignement célébrée selon le missel de Paul VI serait déjà un grand progrès, si les curieuses interprétations en partie aventureuses de la Sainte Messe pouvaient disparaître. On ôterait le fondement de l'argumentation de bien des traditionalistes par ce moyen. Dans le quotidien on est tellement suspendu à tant d'arbitraire liturgique qu'on doit souvent courir chez les traditionalistes par pur désespoir (sic). Aussi ça m'est arrivé par exemple à New York ou à Paris, mais également à Munich où j'ai déjà vécu des choses « les plus dingues » dans la Sainte Messe. Source.