Mais encore
Meneau -  2009-02-14 14:27:32

Mais encore


Pour DH, par soi la liberté de conscience en matière religieuse au for externe et public est un droit naturel, mais par accident il se peut que les circonstances exigent (en raison de ce que l'"ordre public juste" est lésé) que l'exercice de ce droit pour tel ou tel culte ne soit pas ou plus rendu possible par la puissance publique.

Mais, comme je l'indiquais dans l'autre fil que je vous ai indiqué, si l'"ordre public juste" en question est : - l'ordre moral catholique dans un état catholique - l'ordre moral naturel dans un état acatholique alors, au moins dans le premier cas, cet ordre public juste est lésé dès qu'on contrevient à la morale catholique. Auquel cas les faux cultes n'ont pas droit de cité. Autrement dit, l'homme a le droit naturel de ne pas être empêché de pratiquer la religion catholique. L'exercice de ce droit pour les autres religions contrevient à l'ordre public juste et doit donc être réprimé. L'ordre public juste est un bien commun surnaturel. Toutefois, si c'est effectivement l'acception à retenir pour les "justes limites", alors deux bémols : - bien peu de gens ont compris DH; certains autres enseignements, d'interprètes qu'on pourrait juger autorisés pour ce qui concerne Vatican II, contredisent clairement cette acception. - DH dans ce cas n'apporte rien au magistère antérieur, et donc... ne sert à rien. Mais la question n'est-elle pas ouverte, et n'oblige-t-elle pas à chercher et accepter l'interprétation catholique si elle existe ? Cordialement Meneau