Les rites sacrés et les cérémonies contiennent de grands enseignements pour le peuple chrétien et une profession de vraie foi." Sixte Quint, Constitution apostolique Immensa aeterni Dei, 22 janvier 1587.
"On a toujours accordé une grande importance aux missels comme monuments de la piété chrétienne et de haute antiquité, où l'Eglise affirme sa foi vivante." Pie XI, Bulle Inter multiplices, sur le missel de Braga.
"Si une définition formelle [de l'Immaculée Conception] n'est pas donnée maintenant, on devrait au moins prescrire alors à tous les ecclésiastiques séculiers et réguliers de réciter l'office de l'Immaculée Conception, comme le fait l'Eglise : ainsi, sans aucune définition, nous obtiendrions ce que nous désirons." Saint Robert Bellarmin, Opinion sur la définition de l'Immaculée Conception, lue devant la Sacrée Congrégation du Saint-Office en présence du Souverain Pontife.
En ce sens, non seulement la réforme de 1969 pose problème du point de vue de l'"infaillible sécurité", mais également (vous citez par exemple le problème de la PE II) du point de vue de la "profession de vraie foi" qui ressortit du domaine des "vérités infaillibles". Car là, c'est non seulement la part réformable (qui relève de l'"infaillible sécurité") mais la part irréformable qui est en jeu. Mais ces deux points de vue sont distinctement vrais l'un et l'autre. Concernant les abus tolérés, encouragés, refoulés mais néanmoins tolérés à grande échelle par le "sommet" (appelons cela comme ça), de tels phénomènes - qui mettent concrètement à mal la foi en la Présence Réelle - me semblent tout à fait contraires au bien de l'Eglise. En raison de l'"infaillible sécurité" de l'autorité suprême en ces matières et pour un phénomène qui regarde le plus grand nombre des fidèles de rite latin, j'en conclus ce que vous savez. Je vous remercie pour le ton plus serein du débat.