Luc Perrin -  2009-01-22 13:27:56

A. Tornielli certes mais au-delà

Il semble que les informations données dépassent le seul Andrea Tornielli qui, pour être sérieux et plutôt bien disposé à l'égard du monde traditionaliste, n'en est pas pour autant ... fiable à 100%. A plusieurs reprises, D. Bro, des nouvelles annoncées comme imminentes par A. Tornielli se sont révélées inexactes, ou plus exactement ne sont devenues des faits que très longtemps après leur annonce. Pour ne prendre que 2 mesures dont l'une était ... fausse et l'autre fut largement reportée : à l'été 2005, A. Tornielli annonçait que ce qui allait devenir (en juillet 2007 !) le motu proprio aurait dû intervenir ... à l'issue du Synode des Evêques sur l'eucharistie d'octobre ... 2005 : presque 2 ans d'erreur. De même, il annonçait que Mgr Piero Marini "faisait ses valises" ... en fait, le cérémoniaire pontifical devait avoir des bagages de roi car il mit 3 ans à finir de boucler ses valises et remplir ses cartons ! La qualité professionnelle d'A. Tornielli n'est pas en cause mais il est clair que la Curie "bénédictine" s'est alignée sur les pratiques courantes de nos gouvernements : les "fuites" dans les media pour "tester" les réactions de l'opinion ou de certains secteurs particuliers de l'opinion. Le moulin à rumeurs et annonces "imminentes" fonctionne à plein régime depuis 2005, comme s'il était alimenté par une pile atomique. Qu'on se souvienne de "l'Instruction" pour appliquer Summorum Pontificum déclarée, par les instances curiales elles-mêmes, "imminente" en ... janvier ... 2008 : eh oui l'imminence qui dure depuis un an ! Même si, en l'espèce je pense qu'il s'agit d'une information sérieuse, la rumeur et la "fuite" organisée font partie des techniques de gouvernement de la Curie de Benoît XVI, plus encore que sous les pontifes précédents et tout particulièrement sur la question traditionaliste. Nous n'aurons de certitude qu'en présence d'une publication officielle. Cela n'empêche pas de débattre des conséquences de cette éventuelle décision dans la conjoncture présente, bien sûr.