Avantages de ce troisième confiteor.
jl d'André -  2008-10-23 20:07:22

Avantages de ce troisième confiteor.

Le confiteor consiste à confesser ses péchés, s’en accuser et en implorer le pardon. C’est donc la prière qu’il convient de réciter avant la réception de tout sacrement nous obtenant effectivement le pardon de nos péchés. On récite donc le confiteor avant de se confesser. Mais la communion nous obtient aussi le pardon de nos péchés véniels (sachant qu’on ne doit pas s’en approcher en état de péché mortel). Il convient donc de réciter le confiteor avant la communion. Le prétexte à la suppression de ce confiteor était qu’il faisait double emploi avec ceux récités au début de la messe. Bien sûr, mais : 1°) On peut très bien faire des péchés véniels pendant la messe, ne serait-ce que par distraction. Qui d’entre nous peut se vanter d’avoir toujours été parfaitement attentif pendant toute la durée de la messe ? 2°) Lors de la grand’messe, les confiteor du début sont dialogués à voix basse par le prêtre et ses seuls servants tandis que la chorale chante l’Introït. Ce 3° confiteor est donc le seul pour tous les fidèles qui viennent communier. 3°) Lors des messes basses, il faut tenir compte de ceux qui arrivent en retard et ont donc manqué les confiteor du début. Certes ce n’est pas bien d’arriver en retard à la messe. Mais les messes basses ont lieu en semaine où l’assistance à la messe n’est pas obligatoire. Il s’agit d’un acte de dévotion supplémentaire, certes très bénéfique pour notre âme, mais qu’on ne doit pratiquer qu’autant que nous le permet notre devoir d’état. Et si nos horaires de travail ne nous permettent pas d’être présents dès le début de la messe, cela ne justifie pas que nous soyons privés du confiteor avant la communion. À tout cela se rajoute un motif psychologique : cette suppression du confiteor dans le VOM a duré trop peu de temps avant l’adoption du NOM pour que les prêtres en aient pris l’habitude. Aussi lorsque ce confiteor est omis, le prêtre peut oublier les 3 « Domine non sum dignus » des fidèles avant la communion, alors qu’il y pense toujours quand son servant a récité le 3° confiteor et qu’il y a répondu.