Le VOM, et exclusivement !
jl d'André -  2008-10-19 19:19:03

Le VOM, et exclusivement !

J'ai déjà à de nombreuses reprises sur ce forum expliqué les raisons de mon attachement au VOM et de mon refus du NOM. Je vais m'efforcer d'en faire une synthèse la plus courte possible. La Foi C'est le VOM qui exprime le mieux la foi de l'Église en la présence réelle dans le saint sacrement et dans le caractère sacrificiel de la messe, pour ne rien dire des autres vérité de foi ayant été édulcorées dans le NOM. Le rempart contre les hérésies Cela découle du motif précédent, mais le VOM précise si bien le dogme qu'il est quasi impossible de l'interpréter dans un sens hétérodoxe. Tous les hérésiarques ont d'ailleurs, pour cette raison commencé par changer le rite de la messe. Au contraire le NOM a été conçu dans le but avoué de complaire à ces mêmes hérésiarques (notamment luthériens et anglicans). La ferveur de la prière Tout dans le VOM est orienté vers Dieu et tend à favoriser le culte qui lui est rendu, alors que le NOM cherche plutôt à satisfaire l'assemblée, comme le symbolise le changement de sens de l'autel et l'emploi du vernaculaire. La validité Bien plus sûre dans le VOM. Certes, le NOM a conservé la matière et la forme du Saint Sacrement, mais reste l’intention. Non pas l’intention interne du célébrant qui est un secret entre lui et Dieu, mais la manifestation extérieure publique de cette intention, parfaitement claire dans le VOM, mais bien plus ambiguë dans le NOM. D’où un risque bien plus grand d’invalidité du sacrement. Ne pas tenter Dieu Non seulement les cas de défaut d’intention sont plus fréquents dans le NOM en raison de son ambiguïté, mais du fait même de cette ambiguïté, les fidèles qui y assistent ne peuvent plus prétendre être trompés de bonne foi. Et c’est tenter Dieu que de compter sur la clause « Ecclesia Supplet » pour suppléer à notre négligence à assister à une messe où l’intention du célébrant serait plus explicitement manifestée. La licéité Dans sa bulle Quo Primum Tempore, le pape Saint Pie V a imposé à perpétuité le VOM, le rendant obligatoire et interdisant d’y modifier quoi que ce soit sous peine de l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul. Cette interdiction solennelle n’a été que très partiellement levée par le pape Paul VI dans sa constitution apostolique Missale Romanum et au seul profit de l’adjonction de 3 nouveaux canons et des nouvelles paroles de la consécration. Tout le reste tombe donc toujours sous le coup de l’interdiction du pape Saint Pie V et comme aucun prêtre ne se contente jamais des seules parties autorisées du NOM, celui-ci est à rejeter totalement. L’offrande du sacrifice L’offertoire du VOM est fondamental. C’est l’offrande du sacrifice qui va être célébré et qui va nous permettre de recevoir toutes les grâces que le bon Dieu a choisi de nous donner par ce moyen. Or dans le NOM, on n’offre plus que « les fruits de la terre et du travail des hommes », nous privant ainsi d’une infinité de grâces que pourtant le saint sacrifice aurait dû nous mériter. La pastorale Le NOM a en lui-même une valeur pédagogique extraordinaire pour nous enseigner les mystères du saint sacrifice de la messe et c’est accessible aux plus humbles selon l’adage « lex orandi, lex credandi ». Bien sûr il n’y en a plus rien dans le NOM où le dialogue éclipse le mystère (ou ce qu’il en reste). Qui n’a pu constater en emmenant des catholiques non pratiquants à la messe que ceux-ci était bien plus efficacement "accrochés" quand c’était le VOM et n’a pas eu, au contraire, l’impression d’avoir perdu son temps et son énergie en vain quand c’était le NOM.