Dénigrement obligatoire ?
Athanasios D. -  2008-10-18 15:55:41

Dénigrement obligatoire ?


Donc ne vous en déplaise, lorsque je donnerai les raisons de mon attachement au VOm je seai obligé d'inquiquer les motifs profonds et donc de signaler les défaillances du NOM (et il y en a)

C'est quand même pathétique - pour ne pas dire pathologique - de ne pas être capable de motiver ses choix autrement qu'en dénigrant ceux qui font autrement. Votre question de départ était pourtant claire et peu y ont répondu autrement que par un "Coca c'est bien parce que Pepsi c'est dégueux !" (ou inversement selon les goûts). La prochaine fois, je crois que je m'abstiendrai de participer à une lapidation aussi grossière. Et non, vous n'êtes obligé à rien (la critique constructive n'est pas ce qui se pratique habituellement sur le FC) :

Je vous confie encore une réflexion personnelle : vous ne devez pas voir dans l'aspect rituel le centre de toute l'Eglise, et mettre cet aspect au même plan que les fondements mêmes, comme l'unité dans la vraie foi, la discipline commune sous la hiérarchie apostolique, et la liturgie, qui est la célébration des ministères de la foi. Le rite n'est pas encore la célébration elle-même, mais il en est une forme possible. En outre, n'oubliez pas que le rite réformé par le pape Paul VI est le rite universel de l'Eglise latine. Votre charge n'est pas de combattre cet état des choses, ou de parler de ce rite comme étant de moindre valeur, mais d'aider les fidèles, qui sont attachés au rite antérieur à se retrouver mieux dans l'Eglise. S'il est vrai que l'aspect rituel est une aide importante pour le maintien du Sacré, si menacé dans l'Eglise d'aujourd'hui par la sécularisation, celui-ci ne se maintient pas avec une seule forme du rite, comme quelques-uns pourraient le croire, mais il faut maintenir le Sacré dans tous les rapports avec Dieu. Votre charge est de le faire en célébrant cette vénérable forme de la liturgie romaine, d'autres le feront par d'autres moyens. Cependant, vous ne devez pas donner une suprématie à la forme de liturgie que vous avez le privilège de célébrer, mais il faut la voir plutôt comme la contribution caractéristique de votre Institut à l'uvre commune de l'Eglise. Votre contribution doit entrer dans cette harmonie de sainteté de l'Eglise, où iI y a certainement de la place pour des complémentarités, mais pas pour des oppositions. En faisant ainsi, vous contribuez en même temps à cette nouvelle Evangélisation à laquelle le Saint-Père nous appelle tous. (Lettre de S.E. le Cardinal Castrillon Hoyos à la FSSP)

Ath