Je préfère la forme ordinaire
Griffon -  2008-10-17 18:52:28

Je préfère la forme ordinaire

Tout d’abord, la messe, c’est la croix. A la croix, il y a 2 axes, comme dans le premier et le second commandement. Avant le concile, la messe accentuait le côté vertical. Après le concile, l’effet de balancier a fonctionné à fond. Il s’agit évidemment de régulariser ceci. Ce n’est pas encore fini… Je vais à la messe tous les jours, et dans des endroits différents. Dans ma paroisse, il y a 3 prêtres. Tout cela pour dire que j'assiste à des messes dites par de nombreux prêtres différents. Dans "mes" messes, j’aime - la richesse des lectures - l’épiclèse, qui contient un vrai enseignement sur l’action de l’Esprit - l’anamnèse, car il fallait rappeler la promesse du retour du Christ, ignorée par beaucoup de chrétien avant le concile - la fin de la prière eucharistique (« Par Lui, avec Lui et en Lui… ») avec un grand AMEN final. Même si cela pourrait être encore plus solennel. A l’époque, Saint Augustin a dû limiter le nombre de « Amen » : on ne pouvait plus dépasser le nombre de 40 ! - le Notre-Père, tous ensemble, tournés vers Dieu - le geste de paix, que j’aime car je le trouve très significatif entre chrétien - la communion dans la main. Oui, je sais, je risque ici l’anathème, mais Dieu ne me demande pas de changer. Et toutes ces langues tirées, cela me dégoute un peu - la participation active des jeunes ou d’une chorale avec leur créativité. Ce n’est pas toujours fameux, mais c’est fait de bon cœur et reflète souvent notre pauvreté, en toute simplicité - la simplicité et la franchise des participants qui ne font pas semblant, ne se cache pas dans des attitudes pré-définies - la grande accueil des prêtres qui prennent le fidèle tel qu'il est sans le juger Mais, - le grégorien me manque, il y en a vraiment trop peu - le silence me manque, surtout après la communion - parfois, souvent, le manque de temps pour adorer - le minimum d’adorant respect ne se retrouve pas toujours chez les communiants, et cela m’attriste - le manque de connaissance de certaines règles liturgiques élémentaires par le prêtre Avec le NOM, la messe est beaucoup plus dans les mains du prêtre, et elle reflète facilement son état spirituel. Monsieur l'Abbé, je tiens à vous remercier déjà pour ce travail, Griffon.