VOM valeur sûre
auxiliumchristianorum -  2008-10-17 15:11:29

VOM valeur sûre

Mes 20 bonnes raisons - que dis-je, excellentes !!! - d'aimer et de préférer le VOM. Je suivrai le déroulement même du rite latin sous ses deux formes pour utiliser le langage mondain. 1. Le VOM : ornements de qualité où le moindre détail prend une signification à la fois cosmique, eschatologique et profondément humaine. Le NOM : ornements discutables qui confondent sacré et profane. 2. Le VOM : tradition musicale et liturgique revalorisée à chaque célébration avec la possibilité d'y initier toutes les générations ce qui permet de s'inscrire dans la continuité ininterrompue de l'histoire de l'Eglise. Manifestation de plus de la communion réelle des saints, de l'Eglise militante et de l'Eglise triomphante. Le NOM : aucune tradition liturgique autre que celle inventée par des techniciens et des technocrates en soutane, singeries quant au grégorien très peu utilisé du reste. 3. Le VOM : beauté pure et vraie, art qui touche le plus riche comme le plus pauvre d'entre nous, or purifié au creuset de la Tradition, oeuvre de l'Esprit saint. Le NOM : esthétisme sans art. 4. Le VOM : véhicule de communion visible à travers le latin, lingua franca liturgica qui nous renvoie aux premières communautés chrétiennes d'Occident et nous rend conscient aussi bien du contenu non corrompu et solidement transmis de la Foi, que du patrimoine religieux qui nous est commun et qui a fait de l'Europe la mère nourricière de la civilisation. Le NOM : émiettement et nationalisation de l'Eglise, déchirure de la tunique sans couture et donc sans frontière du Christ, affaidissement du sens d'appartenance à un Corps mystique, fractionnement des communautés par les différences de célébration. 5. Le VOM : manifestation de l'unité subtsantielle des utraque Testamenti, grâce au sacerdote qui tout en étant prêtre selon l'ordre de Melchisédech, récapitule en lui par ses ornements, ses gestes, son signaculum de sacrificateur et d'alter Christus immolatus, le sacerdoce lévitique en lui donnant sa continuité et sa plénitude dans le sacrifice eucharistique. Le NOM : fonctionnarisation et idéologisation du prêtre, confusion voulue des degrés et des natures des sacerdoces royaux et sacramentels, "pastorisation" - et donc comme pour le lait, appauvrissement - de sa charge sacrée. 6. Le VOM : le prêtre et l'assemblée sont tournés vers le Seigneur à l'image de nos pères dans la foi tournés toujours vers le Sol Invictus, Jésus-Christ qui dans Dieu le Père, reçoit seul toute adoration et toute gloire. Accomplie dans un sacrifice éternel et à chaque fois renouvelé pour notre salut, cette adoration est conduite et consommée par le prêtre qui fait sacré - sacra facere - en offrant la victime expiatoire et propitiatoire, Dieu pour Dieu pour notre vie éternelle. Le NOM : repas vaguement sacrificiel, un prêtre président qui regarde dans les yeux et qui nous empêche de voir le Christ dans les saintes espèces, dans le Tabernacle et sur la croix. Imposture avérée mais assimilée et devenue la norme, cette fausse tradition " dos au Christ" et face au néant est celle qui m'a physiquement éloigné du NOM. 7. Le VOM : prières au bas de l'autel et pénitences qui nous préparent aux mystères en nous donnant le temps d'entrer "en nous-mêmes" pour retrouver cet amour de Dieu qui fait notre jeunesse spirituelle. Le NOM : on se débarrasse des pénitences vite fait, on ne se "déchausse" pas spirituellement devant l'Eternel comme Moïse devant le buisson ardent et dans le VOM avec l'Introibo. 8. Le VOM : vénérable missel faisant autorité trônant comme Parole de vie sur l'autel et préparant les coeurs à la venue du Christ. Gage de saine doctrine et de gestes parfaits, il protège le prêtre de l'orgueil et des tentations trop humaines de se substituer au Jésus souverain prêtre dans la célébration de son sacrifice. Le NOM : tout simplement pas de missel, quoi qu'on en dise. 9. Le VOM : pédagogie indiscutable du lectionnaire avec des lectures fixes qui permettent à longueur d'années de "mâcher" les textes et de connaître une bonne partie des Ecritures, au moins les plus importantes. Le NOM : manie d'Evangilophagie, trois lectures qui se perdent dans la tête et qui font relâcher l'attention. Manque d'approfondissement des textes qui changent en général tous les ans. 10. Le VOM : homélies et sermons subordonnés à la célébration du culte et strictement réservés au fêtes. Le NOM : cacophonie quotidienne. 11. Le VOM : offertoire non corrompu, propice au recueillement et à la prise de conscience sur le sacrifice admirable qui va être accompli, propice aussi à l'art puisqu'il laisse aux compositeurs la possibilité d'improviser pendant un bon moment ou de créer des oeuvres magnifiques. Le NOM : offertoire mutilé, bon pour les protestants, voire pour une divinité inconnue - Dieu du ciel et de la terre, potus spiritualis, etc. 12. Le VOM : sacrifice du Christ renouvelé selon sa volonté, par le détenteur d'un sacerdoce fondé à cet effet, dignement, publiquement, solennellement, dans un silence qui est Dieu (beauté du célébrant qui est Christ lors de la consécration et de l'élévation). Le NOM : formule consécratoire violentée pour ne pas dire autre chose par l'incise paulsixienne, méthode Coué pour croire à ce qui advient, autosuggestion devant le peu de pitié, effort de pensée pour croire en la volonté du prêtre de faire ce que fait l'Eglise, suppléance mentale. Fatigue générale. 13. Le VOM : Silence, sacré, recueillement, présence réelle, alternance entre chants, prière, silences et impression de faire quelque chose en Dieu agissant par ses sacrements. Pater chanté par le célébrant qui comme le Christ, nous enseigne à prier. Le NOM : bruit, parole parole parole, dialogue spectacle, communauté fermée dans la complaisance d'elle-même. 14. Le VOM : révérence et adoration du Saint Sacrement de l'autel, génuflexions, acte pénitentiel avant d'accéder au banquet sacré, trois fois le Domine non sum dignus pour mieux intérioriser l'ineffable mystère, communion en posture de réception et non pas d'égal à égal avec Celui qui nous créa et nous sauva. Le NOM : tout m'est permis et tout m'est profitable. 15. Le VOM : actions de grâce après la messe, vénération de la Mère de l'Eglise et rappel à tout instant des dogmes vitaux du christianisme : Incarnation, Trinité. Le NOM : pot de l'amitié. 16. Le VOM : respect de Dieu et des hommes par la précision des gestes et des mouvements. Le NOM : on ne sait pas qui fait quoi. La marque de fabrique du Missel 1969, les "vel", "vel" et "ad libitum". 17. Le VOM : garantie de transmission fidèle et orthodoxe de la doctrine et de la foi. Le NOM : validité, légitimité certaine,(mais ce sont là des éléments objectifs), ambiguïté manifeste et tout aussi certaine par ailleurs. 18. Le VOM : nourrice de vocations, espoir de l'Eglise catholique. Le NOM : destructeur de toute hiérarchie, horizontalisme congénital, poison des vocations. 19. Le VOM : parle à mon coeur et à mon intelligence. Le NOM : offense mon intelligence et brise mon coeur. 20. Le VOM : rite qui réjouit ma jeunnesse. Le NOM : rite qui a failli me la tuer. UDP auxy dont il reste pourtant de bons souvenirs du NOM : celui de son baptême entre autres et qui est souvent obligé d'y assister pour plusieurs raisons.