Merci M. L'abbé, mais vos gentils et ignorants
Armavir -  2008-06-27 20:50:55

Merci M. L'abbé, mais vos gentils et ignorants

contradicteurs me semblent n'avoir plus aucune notion de ce qu'est l'Eglise Catholique, épouse du Christ, pure, sainte et Immaculée. Mgr Lefèbvre disait peu avant sa mort qu'il ne faudrait pas que cette crise dure plus d'une génération, car au bout de ce temps, la Fraternité aurait trop pris d'habitudes d'indépendance complète vis à vis de Rome, et ne voudrait plus rentrer dans le giron de l'obéissance. Les 'zautorités' de la Frat se sont tenues trop éloignées du magistère Romain, elles s'en sont méfié (et c'était tout à fait légitime au début de la crise) mais aujourd'hui, elles ont perdu l'habitude de vénérer le saint Père, représentant vivant de Notre Seigneur sur Terre. 'Ils' sont pour la plupart encore jeunes (of course, ils ont mis tous les vieux sur la touche : banquise pour les uns, cocotiers ou palmiers pour les autres). 'Ils' ont également subi cette absence d'éducation à la française, toute basée sur la charité chrétienne, que l'on ne trouve que très rarement même chez certains "djeunes souchiens" tradis. Sur le plan pratique, 'ils' sont devenus conciliaires sans le savoir, car adoptant les mêmes méthodes des laïcs rois et des commissions toutes puissantes (eux disent association ou tiers ordre, .... ou tout autre appellation, mais le fond est le même. Pour la plupart, ils ont été des enfants-rois : même dans nos bonnes petites familles tradies, il est interdit de leur interdire quoi que ce soit (même une petite fessée engendre un drame sidéral). Ce qui leur fait parler d'égal à égal avec une rare insolence à leurs professeurs, à leurs patrons, à leurs supérieurs, non seulement leur supérieur direct, mais aussi au Pasteur suprême qui a seul la Grâce d'état pour gouverner l'Eglise et les paroles de la vie éternelle (il ne faut pas l'oublier tout de même). A propos du respect et de l'amour dû au Saint Père, je me souviens, lorsque j'étais petite, (il y a longtemps, ce qui fait que j'ai suivi toute l'évolution de la crise, vécue de l'intérieur et de la base) : A Noël et à Pâques, lorsque le Saint Père (Pie XII à l'époque) donnait sa bénédiction Urbi et Orbi sur la place Saint Pierre de Rome, ...... nous attendions tous rassemblés dans le salon devant le poste de radio et dès que le Saint Père apparaissait au balcon, nous tombions tous à genoux, mes parents montrant l'exemple, et toute la famille recevait sa bénédiction dans un silence religieux. Le Saint Père était vraiment notre père et nous avons pleuré à sa mort, comme si nous avions perdu un membre aimé de notre famille. C'est cela la fribre catholique qu'il nous faut retrouver absolument, sous peine de devenir des schismatiques, voir des hérétiques. Il n'y a pas d'Eglise catholique sans le Pape. Il nous faut absolument retrouver ce sens de l'Eglise. Que le Bon Dieu nous assiste en ces jours de graves décisions à prendre