«C’est pourquoi nous disons que la Vierge sainte est la Mère de Dieu» (Sol. de Ste Marie, Mère de Dieu)
Alexandre -  2007-12-31 19:56:55

«C’est pourquoi nous disons que la Vierge sainte est la Mère de Dieu» (Sol. de Ste Marie, Mère de Dieu)

Le 1° janvier 2008 SOLENNITÉ DE SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU (Année A) Évangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 16-21) Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Homélie Né de la Vierge Marie Homélie de saint Cyrille d’Alexandrie († 444 - Homélies sur l’Incarnation, 15, 1-3, PG 77, 1090-1091) Le mystère de la piété (cf. 1Tm 3, 16) est profond, magnifique, admirable, et les anges eux-mêmes désirent grandement le comprendre! En effet, un disciple du Sauveur dit au sujet des paroles prophétiques concernant le Christ, notre Sauveur à tous: Mystères qui vous ont été proclamés par ceux qui vous ont apporté l’Evangile sous l’action de l’Esprit Saint envoyé du ciel, alors que les anges eux-mêmes voudraient y plonger leurs regards (cf. 1 P 1, 12). Certes, ils ont tous plongé leurs regards dans ce grand mystère de la piété lorsque le Christ est né dans la chair, et qu’ils disaient: Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime (Lc 2, 14). Alors que, par nature, il était vrai Dieu, le Verbe issu de Dieu le Père, consubstantiel et coéternel au Père, resplendissant au zénith de sa gloire, étant dans la condition de son Père et dans l’égalité avec lui, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant, de la Vierge Marie, la condition de serviteur, devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix (Ph 2, 6-8). C’est ainsi qu’il s’est volontairement abaissé à ce point, lui qui donne à tous sa plénitude. Il s’est abaissé pour nous, sans y être forcé par personne, mais il est allé jusqu’à prendre pour nous la condition d’esclave, lui qui, par nature, était libre; il s’est fait l’un de nous, lui qui était au-dessus de toute la création; il est devenu mortel lui qui vivifie toutes choses, car il est le pain vivant, qui donne la vie au monde (cf. Jn 6, 51.33); il s’est mis avec nous sous l’autorité de la loi, lui qui, comme Dieu, était supérieur à la loi et fondateur de la loi. Oui, il s’est rendu pareil à un nouveau-né qui entre dans la vie, lui qui existait avant tous les âges et tous les siècles, lui qui était l’auteur et le créateur des siècles. Comment donc est-il devenu égal à nous? En prenant corps de la Vierge Marie, un corps non pas inanimé mais informé par une âme spirituelle. C’est ainsi qu’il est sorti de sa mère comme un homme véritable, mais sans péché. En vérité, et non pas en apparence ou en imagination. Ne perdant certes pas sa divinité, et ne rejetant pas ce qu’il avait toujours été, ce qu’il est et ce qu’il sera: Dieu. C’est pourquoi nous disons que la Vierge sainte est la Mère de Dieu. Prière Deus, qui salútis ætérnæ, beátæ Maríæ virginitáte fecúnda, humáno géneri prǽmia præstitísti, tríbue, quǽsumus, ut ipsam pro nobis intercédere sentiámus, per quam merúimus Fílium tuum auctórem vitæ suscípere. Seigneur notre Dieu, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; Accorde-nous de sentir qu’elle intervient en notre faveur, celle qui nous permit d’accueillir ton Fils, l’Auteur de la vie.