Petit résumé de cette soirée.
Antoine -  2006-10-18 00:11:08

Petit résumé de cette soirée.

Merci à M l'abbé Laguérie d'avoir eu le courage de se livrer aux lions dans les arrènes du forum. Voici donc les questions qui ont été abordées ce soir. Où en est l'IBP dans ses relations avec : -Le Cal Ricard : l'accord entre St Eloi et le diocèse ? -Mgr Vingt-Trois : y a-t-il un contact ou ignorance réciproque dans le cas du Centre St Paul ? -avec d'autres évêques : comment comptez-vous vous y prendre pour créer des paroisses personnelles dans d'autres diocèses ? Merci M. l'abbé et bon courage pour la course aux réponses.

Le projet de convention entre l'IBP et l'évêché de Bordeaux est en cours. Nous avons proposé avec M. l'abbé Héry la stricte application du Droit Canon sur ce sujet. Je dois rencontrer le Cal très prochainement à ce sujet. Idem pour les ordinations. Nous attendons l'un et l'autre que les remous médiatiques et non réels sur le terrain s'appaisent. Le mois de novembre devrait tout clarifier. A Paris, Mgr Vingt-Trois ne veut toujours pas nous recevoir. Il y viendra certainement sous la pression romaine et l'obligation du Droit Canon de se concerter tant de part que d'autre. Nous verrons sur ce point qui respecte la loi de l'Eglise. Le cas des autres évêques sera examiné au cas par cas.

Bonsoir monsieur l'abbé, Tout et rien ont été dits au sujet de l'installation d'un séminaire à Courtalain dans le diocèse de Chartres. Pouvez vous retracer en quelques lignes ce projet, de sa genèse à aujourd'hui, en précisant les relations avec l'évêque de Chartres, Mgr Pansard ? Quelles relations avec le clergé du diocèse de Chartres espérez vous avoir à plus ou moins long terme ? Merci pour votre réponse et pour votre présence parmi nous tout à l'heure. Brice.

Tout est prêt à Courtalain pour la rentrée du 21 octobre 2006. Merci au travail fantastique des abbés Aulagnier et Forestier. L'abbé Aulagnier a rencontré Mgr Pansard une première fois, en compagnie de Mgr Rifan l'hiver dernier. La surprise de Mgr Pansard ne vient que de la rapidité de l'érection de l'IBP. L'évêque de Chartres était à Rome il y a 15 jours et le Cal Castrillon Hoyos lui a bien précisé que l'IBP ayant juridiction ordinaire sur ses membres, l'ouverture du séminaire de Courtalain ne nécessitait pas son accord. Seul le ministère auprès des fidèles requiert cet concertation. Rendez-vous a été pris.

Combien êtes vous de pretres à l'IBP? car on dit, on parle, on raconte beaucoup de choses, y compris au sujet de l'amerique du Sud?! Merci SP ( qui ne pensait pas avoir le temps de poser une question!!!)

Pour l'instant l'IBP compte 8 prêtres incardinés, les 5 fondateurs, l'abbé Krolikowsky, l'abbé Roch Perrel, et le célèbre Don Carlo Cecchin. D'autres ont fait leur demande. Nous attendons d'Amérique Latine Monsieur l'abbé Navas qui regroupe autour de lui une dizaine de confrères. Autrement dit, l'IBP pourrait doubler ses effectifs dans le mois. Nous avons aujourd'hui 10 séminaristes sur nos deux maisons de Courtalain et de Rome, dont 4 sont prêts à l'ordination.

Monsieur l'Abbé L’archevêque de Besançon (Mgr Lacrampe) a déclaré au journal L’Est Républicain qu’il refusait d’accueillir dans son diocèse l’IBP et qu’il avait fait connaître sa décision à Rome. S’agit-il, selon votre appréciation, d’une décision de crispation isolée ou est-elle le signe avant-coureur d’une position de l’Episcopat français (mise à part l’attitude du Cardinal Ricard) ? L’IBP envisage-t-il d’ouvrir prochainement des maisons avec chapelle privée dans les diocèses, de telles créations ne nécessitant pas l’accord des évêques du lieu en raison du statut pontifical de l’Institut ?

La réaction de Mgr Lacrampe n'est pas hélas isolée. L'archévêque de Paris a fait la même démarche. La pression exercée par Rome par l'érection de l'IBP d'une part, et l'arrivée imminente du document libéralisant la Messe grégorienne les inquiète quelque peu! Je prie Dieu que ce document arrive avant la conférence épiscopale française du 7 novembre 2006. Le respect que tout évêque doit au Pape s'en trouvera quelque peu conditionné. Quant à l'IBP, c'est pour le ministère auprès des fidèles qu'elle doit s'accorder avec l'évêque du lieu comme à St Eloi. Ce sera parfois difficile. Mais ceux qui ne veulent pas mener ce combat l'ont simplement abandonné.

Monsieur l'Abbé Le cardinal Castrillon Hoyos est-il toujours dans l’intention d’ordonner prochainement des prêtres de l’Institut. Dans l’affirmative, où doivent avoir lieu ces ordinations ?

Oui, le Cal Castrillon Hoyos est décidé à venir à St Eloi pour les ordinations sacerdotales. Il me l'a répété plusieurs fois. Il y aura d'abord les ordinations au sous-diaconat et au diaconat par un autre évêque. Tous nos amis seront naturellement prévenus bien à l'avance. Gardez ces dates!

Monsieur l'abbé, Lors de la crise qui a entraîné votre éviction de la FSSPX, vous et vos supporteurs avez critiqué le "secret" qui y règnerait et - notamment via le site "Fraternité - canal historique", si je ne m'abuse - fait paraître (donc par l'entremise d'un prêtre, vous ou l'un de vos amis) les statuts de la Frat'. Et bien aujourd'hui, au nom de cette même "transparence" que vous réclamiez à cor et à cris alors à vos anciens supérieurs, je vous demande de mettre en pratique vos idées et de publier, hic et nunc, les statuts de l'IBP. Il ne serait que justice que vous soyiez en accord avec vos précédentes positions. In Xto, Le Souricier

Je ne comprends pas la question de Monsieur SOURICIER ! Les statuts de la FSSPX sont depuis longtemps publiés. On peut les acheter dans les procures. Ceux de l'IBP , dont je suis très fier, n'ont rien à cacher. Au contraire, c'est Rome qui nous a demandé un devoir de réserve à leur égard. Dès que je pourrai, je les publierai avec fierté . A propos ! Ces statuts font obligation à tout prêtre de l'IBP de célébrer exclusivement la messe grégorienne. Je ne sache pas , ni n'ai lu nulle part, que ceux de la Fraternité Saint Pie X, si beaux par ailleurs, comportent une telle clause. Un prêtre de la FSSPX, qui celebrerait,à Dieu ne plaise, le N.O.M, n'aurait pas compris grand chose, mais ne manquerait pas à ses statuts... Le poullailler ouvert aux renards, et pourquoi pas le grain livré aux souris n'est pas là où l'on croit. Je voudrais bien savoir ce qui empêche juridiquement Mgr Fellay, de célébrer demain la nouvelle messe, si ce n'est la conviction qui nous est commune.

Sous quelles formes s'exercera cette critique ? Articles dans différents journaux ? Conférences ? Publication de livres ?

La critique sérieuse et constructive du Concile Vatican II peut se faire par tous les moyens de diffusion. L'essentiel est évidemment d'y aider le pape Benoit XVI dans ce travail difficile. Il a déjà corrigé, en partie, la liberté religieuse, a pulvérisé le "subsistit in" et son document du 22 décembre 2005 a ouvert une perspective enthousiasmante. Le troisième point affirmant que les jugements du Concile sur les relations entre l'Eglise et le monde sont tous caducs parce que le monde est changeant est une véritable bombe, passée inaperçue. Dès lors, l'Eglise Catholique prend conscience qu'il y a un avant Vatican II, et l'espoir n'est pas loin qu'Elle comprenne qu'il y a aussi un après Vatican II. Quelle grâce!

Cher Monsieur l'abbé, Laissez-moi tout d'abord vous remercier vivement d'avoir bien voulu accepter de participer à cette discussion sur le Forum. Il semble que les soucis techniques soient à présent résolus. Comme vous le savez, à Lyon, la Fraternité Saint Pierre s'est vue déposséder au moins temporairement de son apostolat à l'église Saint-Georges. Nous n'allons pas ici faire le rappel des faits qui ont conduit à cette situation. Quel regard portez-vous sur cette affaire ? Pensez-vous que le statut propre de l'Institut du Bon Pasteur le mette à l'abri de ce genre de "mésaventure" et d'ingérence épiscopale ? A quand un apostolat de l'Institut à Lyon ?

C'est à moi de vous remercier de la qualité exceptionnelle de votre forum. Quand on pense aux vomissements d' h o n n e u r . o r g, vous pouvez être fier de la grande tenue de votre forum. Sur Lyon, les dernières nouvelles sont encourageantes, même si personnellement, je n'aurais pas fait ce choix. Le Cardinal Barbarin laisse envisager la possibilité de donner une autre église à la Fraternité St Pierre en laissant St Georges à ses mutins. C'est contre le droit canonique que le Cal Barbarin a incardiné ces trois prêtres biritualistes. Il lui fallait d'abord l'accord écrit de leur supérieur général, l'abbé Berg. Le Cardinal propose une autre solution. Personnellement, je me serais cramponné à la première. La FSSP ne manque pas de prêtres d'une grande vaillance qui eussent fait face aux entorses juridiques passagères du Cardinal. Je n'ai rien à voir là dedans me direz vous. C'est exact. Je puis simplement dire que l'IBP ne reculera jamais quand elle aura le Droit Canon pour elle.

Y a t-il une date de fixée pour l'ordination de Mr le diacre Prieur?Et, par qui sera-t-elle faite? En tout cas,un grand merci pour cette initiative si belle que l'IBP!

J'ai déjà répondu sur la date des ordinations. Ce jour là, St Eloi doit être splendide. En particulier, les choeurs magnifiques qui défraient la chronique. Je profite de votre pseudo pour rapeller à nos chers liseurs qu'ils peuvent se procurer le disque des choeurs de St Eloi pour 15€ en écrivant au 40 rue Paul Louis Lande 33000 BORDEAUX. D'ailleurs tous les dons pour la finition de St Eloi sont à adresser à la même adresse à l'ordre "Association Eglise St Eloi". Un reçu fical sera adressé sur demande. Merci cher Diapason.

Est-il envisageable après la période de probation que l'IBP ait "son" évêque , comme l'Opus Dei a le sien ?

Je tiens à saluer mon confrère l'abbé Barrère qui suggère qu'un évêque de la Fraternité confère les Ordres au sujets de l'IBP. Très curieusement, la finale de son édito est publiée sur le site officiel du District de France. Mgr Williamson serait-il prêt à nous donner un coup de main? Il suffirait de prendre l'avion pour Rome, rencontrer le Cal Castrillon Hoyos. Son excommunication (pardon, le décret), serait très vite levée et, pourquoi pas, il donnerait les ordinations à St Eloi dans une grande réconciliation générale. Faut pas rêver? Les voies de Dieu sont impénétrables. Un véritable évêque catholique n'a-t-il pas une mission universelle dans les besoins du troupeau?

Est il concevable, même en cas de non réciprocité, qu'un prêtre FSSPX (et qui compte le rester) de passage, puisse dire sa messe "dans vos murs ?" Quel geste de paix il y aurait là ...

Les prêtres de la FSSPX sont tous les bienvenus à St Eloi et dans nos maisons. Ils nous font d'ailleurs un grand honneur, même s'ils se font rares. Signalons le courage magnifique de Monsieur l'abbé Jacques Laguérie, mon frère, qui seul a célébré depuis 2004 les Saints Mystères en notre belle paroisse. J'invite tous les confères à imiter la bravoure, la charité de ce bon prêtre. Je le salue ici fraternellement. Je veux signaler aussi Monsieur l'abbé Lionel Héry qui nous a accueillis si plaisamment Christophe et moi en son beau prieuré de Tours. A l'heure où le Saint Père est à deux doigts d'accorder la Messe grégorienne pour tous les prêtres de l'Eglise, ces gestes de charité sont prophétiques.

Bonjour M. L'abbé Permettez de vous poser une question sur une époque de votre vie dans la FSSPX... On raconte beaucoup de choses sur la période où vous étiez curé à St Nicolas du Chardonnet. Il y a notamment une rumeur courante qui rapportait que vous étiez de tendance sédévacantiste et "non una cum"... Pouvez vous donnez un démenti à cela? N'avez vous jamais été tenté par le sédévacantisme? Ne voyez surtout pas un esprit de polémique dans mon post. Je voudrais simplement mettre de la lumière sur ces bruits. Je vous remercie. Et félicitations encore pour l'Institut du Bon Pasteur Sincères Cordialités

Je n'ai jamais été sédévacantiste. En 1979, date de mon ordination, éclate dans la Fraternité la querelle sédévacantiste. Aucun confrère, je dis bien bien aucun, de la Fraternité n'avait les moyens de répondre théologiquement à cette querelle. Les professeurs de dogmatique à Ecône enseignaient que le Magistère Ordinaire Universel n'était pas infaillible, ou qu'il dépendait du consentement de l'Eglise alors que le Concile Vatican I dit exactement le contraire. N'ayant pas alors les moyens intellectuels de réfuter les sédévacantistes, j'ai pris deux ans pour étudier la question. A la fin, j'ai conlu que le MOU est infaillible mais que Vatican II n'est pas du MOU, quoiqu'en ait dit l'abbé Lucien (le plus brillant théologien de l'époque). Depuis, je n'ai plus jamais eu d'état d'âme. Et ce que je déteste chez les sédévacantistes, c'est qu'ils n'osent même pas s'avouer tels. Comme disait le pape mercredi dernier dans son audience publique, "L'affirmation de notre identité chrétienne [...] suppose la clarté, la force et l'audace de la provocation qui sont le propre de la Foi".

M. l'abbé, On voit dans plusieurs diocèses que les prêtres Ecclesia Dei se font souffler leur place ou même expulser pour laisser la place à des prêtres diocésains. Ne pensez-vous pas que les évêques de France, qui savent maintenant que de tout façon, ils devront s'accomoder de la messe traditionelle, sont en train de créer un barrage pour empêcher les instituts traditionnels Ecclesia Dei de s'implanter dans leurs diocèses et leurs paroisses ? D'après vous, Rome peut-elle peser pour empêcher celà et imposer des prêtres ED ? Question facile : pouvez-vous nous donner une idée du poids du Vatican sur l'épiscopat français ? Faible ? Moyen ? Important ?

D'abord j'ai toujours apprécié vos interventions, soit dit en passant. Rome attend de nous, c'est l'évidence, que le retour à la Tradition qu'Elle impose, soit reçue par l'Episcopat, français surtout. C'est le grand honneur qui nous échoit. Il ne s'agit donc pas de nous plaindre. Comme disait Vigny, "Gémir, pleurer, prier est également lâche". Avec circonspection, il faut obtenir des évêques français qu'ils aient la même grandeur que Mgr Ricard. Ce dernier m'a confié que ce serait long et laborieux. Qu'importe! Rome a parlé: la cause est entendue. La Révolution intellectuelle et affective que cela implique chez nos évêques est énorme. A nous d'avoir l'humilité, la pugnacité et le respect que cela implique auprès de tous ces évêques. Il me semble plus facile de déserter, ici, le combat que de l'entreprendre. Mais je n'ai jamais aimé les choses faciles et le jeu en vaut bien la chandelle.

Merci pour votre réponse - et votre appréciation -. C'est effectivement le gros problème de la FSSPX - et celà n'enlève rien à ses autres mérites -, je pense, que d'être condamnée à regarder ce qui se passe et à voir les autres se battre en gardant l'arme au pied. Ca n'a pas toujours été comme celà, vous en savez quelque chose et ce sera certainement la principale raison - au delà même de la communion avec le Souverain Pontife - du succès de l'IBP. M. l'abbé de Cacqueray était à Nantes pour les 25 ans du prieuré et nous a fait un beau sermon-fleuve. La fin disait à peu près celà : La seule manière de résoudre la crise de l'Eglise est que nous soyons tous saints. Pensons à être des saints et soyons-le ! et la crise de l'Eglise cessera. Qu'est-ce que celà vous inspire ? Est-ce que vous ne pensez pas que dès le début, il y a eu deux tendances à la FSSPX...une "religieuse" et une autre plus "séculière" (pour faire simple). Dans un récent Fideliter, l'abbé Bonneterre écrivait que si les décisions des supérieures furent mal comprises en 2004, c'est qu'on avait oublié que la FSSPX s'occupe d'abord de la sanctification des prêtres. (bref, vous ne vous sanctifiez guère, M. l'abbé !!!) Même question : qu'est-ce que celà vous inspire ? Le fait nouveau n'est-il pas finalement qu'il y a une dizaine d'années, tous les prêtres cohabitaient, alors qu'aujourd'hui, l'option "plus que des religieux" semble être obligatoire ?

La question par vous soulevée et capitale ! La sainteté est-elle la seule solution? Réponse: Oui, bien sûr. A condition qu'on veuille bien néanmoins considérer les ordres. Saint Augustin a écrit "Christiani propter nos, episcopi propter vos". La finalité de tout chrétien est de devenir saint et d'accéder au Royaume des Cieux. Et pour cela être parfait comme le Père céleste. Excusez du peu. La dessus, l'abbé de Cacqueray a raison. La finalité du prêtre est autre, même si le prêtre est obligé à la première, comme chrétien. Il s'agit de sanctifier les autres. Réduire la finalité du prêtre à celle du chrétien c'est détruire le sacerdoce. Je ne crois pas que l'abbé de Cacqueray le veuille. Mais il agit depuis longtemps comme s'il le voulait. Il y a dans le peuple chrétien de grands Saints que nous ignorons, et qui nous feront honte au Ciel. N'empêche qu'il vaut mieux ici bas pour le salut des âmes un évêque qui, sans être canonisable, fait son travail et sauve des milliers d'âmes. Saint Paul l'a dit: "Ce qu'on attend d'un serviteur, c'est qu'il soit trouvé fidèle." La déviation de la Fraternité, que tous nous aimons tant, c'est que refusant de livrer des combats qui la dépassent, elle se réfugie dans la sainteté personnelle de ses prêtres comme dans son unique mission. Le résultat est désastreux. Un prêtre dont l'ardeur à sauver les autres disparait va très vite sombrer lui même. Je pense très exactement le contraire: c'est en étant irréprochable dans son ministère qu'un prêtre se sanctifie. Comprenne qui pourra.

Bonsoir Monsieur l'abbé, Dans le diocèse de Bordeaux Bazas, suite à l'érection de l'IBP, êtes vous obligé de célébrer à l'église St Eloi, ou avez-vous la possibilité de célébrer dans n'importe quel lieu de culte de Bordeaux et si oui, à quelle(s) condition(s) ? Merci de votre réponse, Sixte

Pour célébrer la Messe dans une église du diocèse, il faut l'autorisation du curé, voire de l'évêque. La chose n'est donc nullement impossible puisque d'ailleurs elle arrive souvent (mariages, obsèques). Comme déjà dit, un prêtre de l'IBP ne peut célébrer que la Messe grégorienne. Comme tu le sais, c'est un laïc qui récemment à Bordeaux a interdit l'accès du coeur, dans une église paroissiale, à l'un de nos prêtres, lors de la Messe de mariage de sa fille! Il ne faut plus s'étonner de rien. Mais l'heure tourne, et être à l'heure c'est déjà être en retard!


Chers amis, Il est temps d'aller prendre du repos. N'oubliez pas de remercier la Divine Providence. La bonté de Dieu nous confond. Je vous bénis tous dans la Grâce miséricordieuse de notre Bon Pasteur. "Bienheureuse faute qui nous a valu un Tel et si grand Rédempteur." ou encore "Ô inestimable condescendance de la Charité: pour racheter l'esclave, Vous avez livré le Fils".