Ma sympathie pour les conneries est limitée, bon, OK, de temps à autre, on peut en sortir une grosse, histoire de détendre l'ambiance, mais faut savoir quand c'est du lard - et quand c'est du cochon.

Honnêtement, pensez-vous que la société soit plus violente, en 2004, qu'en 1904? Ou qu'en 1804? Ou qu'en 1204? Un voyageur partant de Paris pour se rendre à Dax n'a jamais eu autant de chances qu'à notre époque d'arriver entier - avec tous ces biens. Quant aux banlieues du XIXème, les faubourgs, elles étaient tellement sûres... qu'on les a encadré de larges avenues, histoire de pouvoir utiliser l'artillerie, au cas où.

Et maintenant, je sors ma casquette de père de famille, et je vous dis que...

Pour les détails de cette histoire, bon, je n'y étais pas, mais soyons clairs: En s'y mettant à trois, si chacun porte 4 coups, ça fait 12 coups. Portés par des enfants de 5 ans sur un enfant de 3 ans, ça peut être drastique. Pour porter 4 coups, par exemple 4 coups de pied répétitifs, il ne faut pas beaucoup de temps. L'affaire, telle que décrite, peut s'être terminée en moins d'une demie-minute. A peu près le temps qu'il faut à une institutrice pour parcourir la distance entre la scène et elle-même... à condition d'avoir eu les yeux dessus.

Les enfants? Prenez 30 enfants de cet âge, jettez 5 bonbons par terre, et observez la sauvagerie de la ruée.

La-dessus, on peut accuser les enseignants, forcément fautifs, puisque forcément socialo-maçons, quand ils ne sont pas trotsko-pédophiles. (Je plaisaaaaaante, c'est juste pour aller dans le sens de certains intervenants de ce forum.

La différence, surtout, c'est qu'avant, quand un enfant se faisait piquer par une guêpe, c'était la faute à pas de chance, le gamin pleurait une minute, l'affaire s'arrêtait là. Maintenant, on appelle les pompiers pour transporter l'enfant à l'hôpital (la probabilité d'une réaction est infime, mais c'est la politique du risque zéro). Au lieu d'avoir un gamin qui dit à sa mère le soir qu'il a été piqué, on a une mère appellée pour s'entendre dire que son gamin est en observation à l'hôpital. Bref, tout de suite, une grosse affaire. C'est de la faute de la directrice de l'école: elle eut du être plus vigilante, repérer le nid de guêpes, et faire intervenir les services compétents.

Le tout dans le tout, je suis assez d'accord avec Edouard: ça semble être un accident. Il faut faire ce qu'on peut pour prévenir les accidents. Il faut aussi savoir que, malheureusement, ça arrive.