et pour cela oublie provisoirement leur peur panique, pathologique pour certains, de l'islam.

Pour une fois qu'on peut être fier de l'action du président Sarkozy, c'est si rare : saluons cette action dans son principe.

La perspective d'une rive sud de la Méditerranée plus démocratique, libérée des tyrans, plus prospère, coopérant avec la rive nord européenne les effraie. Parce que, au fond, tout ce qui se passe en dehors de l'hexagone les panique a priori et qu'ils prônent la politique de l'autruche.

Oh certes l'opération lybienne, retardée sottement par les Américains et plus sottement encore par Mme Merkel dont l'histoire dira combien elle a été un fléau pour notre continent (sur plusieurs plans), est devenue - par le fait même des timorés à vue basse - plus difficile qu'il y a une semaine. L'avenir est beaucoup plus incertain à cause de la faiblesse des Etats occidentaux non parce qu'ils se décident enfin à agir.

Mais pour ma part, en 1956, je n'aurais pas été comme M. Parfu et alii du côté de l'armée soviétique, pas plus à Prague en 1968, je ne regrette pas moi Ceaucescu ni l'URSS. Je ne pleurerai pas le jour venu sur la fin du régime dictatorial pseudo-communiste chinois.
Certains "nationalistes" français oublient vite toute fierté nationale : oubli du terrorisme d'Etat de Khadafi dont des Français ont souffert, oubli des actions déstabilisantes de Khadafi en Afrique particulièrement au Tchad où il s'est affronté déjà à l'armée française pendant des années.

Le pacifisme et la frilosité en matière de politique étrangère sont une constante dans certains secteurs de droite extrême depuis l'entre-deux-guerres. Ce n'est pas l'apanage de l'extrême-gauche.
Simplement les pacifistes d'extrême-gauche sont plus cohérents : ils sont anti-militaristes et pour la suppression des armées ; les pacifistes d'extrême-droite, eux, sont pour des budgets militaires démesurés et sont des "fanamilis" mais ... sans vouloir jamais utiliser l'armée.
On pense à la Grande duchesse de Gerolstein d'Offenbach.