NN.SS. Alain Planet et Claude Dagens n’hésitent pas à revendiquer la possibilité de « dialoguer » avec les francs-maçons. D’après l’évêque de Carcassonne, on pourrait les considérer comme des « hommes de bonne volonté ». On en déduit qu’ils seraient donc en mesure d’apporter quelque chose, une expérience, peut-être ? De résoudre avec des catholiques des problèmes communs ? Lesquels ? Ca c’est autre chose…

Dans notre pays, il y a de plus en plus de satanistes et 80 % auraient moins de 25 ans. Il y a donc une part d’avenir de ce côté-là, non ? Pourquoi donc ne pas dialoguer avec leurs instances représentatives (ils ont une hiérarchie) ? Après tout, le Dieu créateur ne se serait-il pas uni à tout homme ? N’y aurait-il aucune parcelle de vérité dans leur être ? Seraient-ils moins des hommes de bonne volonté que les frères maçons ?

Allons, soyons raisonnables, on ne va plus dresser de bûcher comme au temps de la ténébreuse ère constantinienne. Depuis Vatican II, l’ouverture au monde nous presse d’aller à la rencontre de l’homme et celui-ci apparaît de plus en plus fréquemment avec manteau de sky, lunettes noires et piercing. Depuis que l’esprit du Concile souffle sur l’Église, l’ère du dialogue est ouverte. Il n’est plus question de condamner sans comprendre l’autre, mais de s’écouter.

Les satanistes croient, eux aussi, au surnaturel, aspirent à une vie dans l’au-delà, ils s’intéressent au développement de l’être, ont des rites d’une grande richesse. Nous avons donc des points communs.

La logique de dialoguer sans considérer objectivement le mal pour ne regarder que les bonnes intentions ne voudrait-elle donc pas que nos évêques diocésains aillent maintenant au contact des fils de Lucifer ?