où est votre objection ?

Vous écrivez dans ce post cité : "Mais faire la promotion de l'homme honnête et bon sous le vocable "libéral", ça ne prendra pas. L'intention de récupérer le vocabulaire perverti par la secte libérale est certes louable, mais, à mon sens, illusoire quand 99,99 % de la population entend ce mot sous un autre sens."

D'une manière différente ce que j'énonçais moi-même.

En revanche votre titre me paraît infondé. M. Hude est sûrement minoritaire - car les apologètes du "libéralisme" type A.-G. Slama et quelques autres - ne sont pas légion. Cela n'a pas empêché ledit M. Hude dans le texte cité par Chouette de jouer sur le sens d'un mot en tentant de le réhabiliter par détournement du sens qu'il a acquis vers un catalogue de généralités ou de caractères qui pourraient s'adresser à bien d'autres.

Le détournement de sens n'est pas un sophisme, c'est une astuce facile. Qui n'a pas beaucoup d'intérêt car elle alimente la confusion en brouillant le sens des mots. Le but de l'intellectuel n'est pas de rendre le dialogue impossible en usant d'un vocabulaire abscons ou brouillé qui lui soit strictement personnel. J'ai bien noté qu'il distingue, sans précision, son "libéralisme" (hudéen) et "l'idéologie libérale" (le sens commun). Mais en quoi cette distinction est-elle utile ? Ce qui existe socialement, c'est bien "l'idéologie libérale".