je ne me moque pas des rubriques. Je dis moi-même l'office en respectant scrupuleusement les rubriques. Je critique ceux qui répondent par des rubriques quand on leur pose une question à portée spirituelle. Qui mettent les rubriques au-dessus de la spiritualité, voire même au-dessus du bon sens. Lisez "Le sens spirituel de la liturgie", de Durand de Mende, vous verrez que les rubriques étaient alors extrêmement variables d'un endroit à un autre. Ce ne doit jamais être un absolu. Car ce n'est pas un absolu, mais une aide très contingente. Les Eglises orientales ont des rubriques beaucoup plus souples que les nôtres, ça ne les a pas empêchées de rester plus traditionnelles que la nôtre.

Cela dit, merci pour le compliment. Mais je ne vois pas le rapport avec le dogme. Pendant de longs siècles il n'y avait pas de rubriques très précises. Je ne crois pas que cela ait affecté le dogme, puisque, au contraire, c'est en ces siècles-là qu'il s'est précisé. (Cela ne m'étonnerait pas, du reste, que les moines de Tibhirine aient bien suivi les rubriques liturgiques, du moins celles qui demeurent, mais il y en a tout de même encore dans la nouvelle liturgie.)