-+IHS+-

de la finance, cher Blamont!
Allons, même les dictionnaires donnent un autre sens à ce mot, de nos jours.
Ce que vous décrivez, c'est le capitalisme à sa naissance. Depuis que l'on sait faire de l'argent avec de l'argent rien qu'en faisant courir des bruits... et comme les bruits courent de plus en plus vite...
Mais ce serait bien si c'était comme vous dîtes :

la vraie spéculation au sens propre (pas celui d'un besancenot), est l'accomplissement moral de la charité économique: les uns prennent des risques pour permettre aux autres de vivre et de produire au profit de ceux qui justement ont risqué leur bien.
Tous sont gagnants car tous tirent de la spéculation vraie et honnête et leur subsistance et leur enrichissement donc leur patrimoine familial.

Ce genre de système est à refaire en permanence, comme le ménage, car la poussière s'accumule.
Le malheur des hommes, c'est qu'ils ont la fâcheuse habitude de se reposer sur leurs lauriers. Ils mettent en place un système honnête et ils regardent les choses se faire. Cependant, les petits malins sont derrière le joli décor et le monde se réveille ce n'est plus qu'un décor, les murs ont été abattus et les petits malins font ce qu'ils veulent de ce qui n'est plus une belle et grande maison de famille, mais un triste théâtre de marionnettes.

Il y eut ici une discussion épique avec Anton au sujet des dégâts du capitalisme dans l'agriculture, et donc dans nos assiettes et à nos robinets (hé oui!). Ces discussions sont du roman, car dans la réalité -c'est là où vous avez raison, et le Bisounours d'or, je vous le décerne avec plaisir!- il faut du capital. Et parfois ce capital est durablement immobilisé...
Le reste est spéculation!