C'est maintenant S. Augustin que l'on invoque contre Trente! Même les Mauristes avaient évité l'écueil (Port-Royal, en revanche...). Faites très attention à l'emploi de tel ou tel Père, fût-il repris par tel rédacteur de tel missel des années 1950. Une tactique qui ne nous est que trop familière depuis deux générations.
Cher Maître, je vous conseille la lecture (si vous savez le latin, comme le devriez en tant qu'avocat et que traditionaliste par-dessus le marché) du traité de la tradition par les Pères jésuites espagnols dans leur Summa publiée dans la B.A.C. dans les années 1950 justement (je l'ai laissée au bureau; si vous faites suite et cela vous intéresse je vous en donnerai la référence complète après mes vacances). Cela vous inoculera contre le réflexe de citer les Pères de façon abusive, comme si un passage cité pour étayer une thèse constituait, par lui-même, un monument de l'organe premier de la tradition. De surcroît je vous certifie que les écrits de l'évêque nord-africain sont bien plus familiers au Très Saint Père qu'à vous.

-Eucher.