XXV. Qu'il faut travailler avec ferveur à l'amendement de sa vie
11. Souvenez-vous toujours que votre fin approche et que le temps perdu ne revient point. Les vertus ne s'acquièrent qu'avec beaucoup de soins et des efforts constants. Dès que vous commencerez à tomber dans la tiédeur, vous tomberez dans le trouble. Mais si vous persévérez dans la ferveur, vous trouverez une grande paix et vous sentirez votre travail plus léger, à cause de la grâce de Dieu et de l'amour de la vertu. L'homme fervent et zélé est prêt à tout.
Il est plus pénible de résister aux vices et aux passions que de supporter les fatigues du corps. Celui qui n'évite pas les petites fautes tombe peu à peu dans les grandes. Vous vous réjouirez toujours le soir, quand vous aurez employé le jour avec fruit. Veillez sur vous, excitez-vous, avertissez-vous; et quoiqu'il en soit des autres, ne vous négligez pas vous-même. Vous ne ferez de progrès qu'autant que vous vous ferez violence.
Source : L'Imitation de Jésus-Christ traduit par l'abbé F. de Lamennais, Dijon, Pellion et Marchet Frères, 1870
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde |