d'intelligence, de beauté et de reconnaissance envers la langue française et la société qui lui permit de se forger et d'en faire profiter le monde entier, par cette charité culturelle qui permet à chacun d'exprimer au mieux sa pensée.
Il s'agissait de la langue française dans le siècle des Lumières.

M. Marc Fumaroli face à des étudiants aux Etats-Unis, leur soumettait en réflexion le fait que la France des Lumières portait un message de liberté de la pensée par une langue cisellée à cet effet alors que la structure du Royaume duquel elle sortait, était "pseudo-totalitaire".
Il souligna que justement les promoteurs et défenseurs de notre langue à l'étranger furent ceux-là qui chez eux agissaient en despostes, simplement éclairés par la beauté, la justesse, l'équilibre de notre langue et de notre société mais aveugles dans l'application pour leurs peuples.
On exposa avec amusement les nuances de la langue selon la nature des personnes du XVIII° siècle: ainsi, tel souverain parlait un français du Grand Siècle alors que tel autre celui des Lumières.

Un intervenant souligna la lutte contre l'anglais, moyen du commerce et de la technique et le triste avenir pour notre langue réservée à l'intelligence.
Sa conclusion portait sur l'importance du chinois.

Enfin,la lutte entre Voltaire et Rousseau fut bien exprimée par des intervenants remarquables, notamment étrangers et qui parlaient notre langue avec plaisir et grâce.

Il est à souligner que Voltaire fut montré sous un jour bien éloigné de l'imaginaire anti- monarchiste, à le rendre sympathique à défaut d'une intervention de M. Xavier MARTIN à ce sujet.

réflexion: une telle émission apologétique de notre langue, montrant sa supériorité sur celle du commerce, renvoie-t-elle dans les égouts les velléités ministricules d'imposer un bi-linguisme forcé aux enfants?