Eh oui cher Amos! Tous nous aurons une fin. Pour Annie Girardot ça a été cette terrible maladie, mais le cancer, le sida ou que sais-je? Sont-ce des maladies moins terribles?
Tous nous aurons notre épreuve finale: rapide comme l'éclair ou lente et destructrice.
Lorsqu'une vieille personne est à l'hôpital atteinte d'un cancer généralisé et sans rémission, le personnel soignant la traite généralement comme une débile.

Si à ce moment-là leur était rappelé qui est cette personne, ses engagements, sa force face au destin, sa vie... Leur regard changerait.

Sur les caveaux de famille, si au lieu d'apposer la photo de la personne aux derniers moments de sa vie, on la voyait à ses plus beaux jours, cela serait bien plus vrai... Car leur vie ils l'ont construite avant la fin.

La fin c'est trop tard!

Comme nous dit notre abbé, il faut préparer sa mort quand on est en pleine santé, parce que la suite appartient au Bon Dieu seul!

Annie Girardot, elle, a donné l'image d'une vie pétillante, c'est tout ce qui nous regarde, nous, son public! Son peu de goût pour l'eau n'est que le détail indiscret qui nous montre qu'elle n'était qu'un être humain!

A la bonne vôtre, cher liseur!