Cher abbé,
Comme son nom l'indique, la lettre aux amis et bienfaiteurs de la Fraternité Saint-Pie X est destinée aux fidèles qui se considèrent "amis" et "bienfaiteurs" de la Fraternité Saint-Pie X.
Libre à ceux qui se considèrent comme tels d'entendre ces démonstrations, lesquelles, loin d'être nouvelles, visent, comme vous l'aurez noté, à déconseiller, non à interdire manu militari.
Au fond, si les propos de l'abbé de Cacqueray étaient ineptes et périlleux, ils ruineraient rapidement l'oeuvre qu'il sert. Pourtant, ledit abbé a été reconduit dans ses fonctions par le supérieur général et il ne fait que redire ce que beaucoup de prêtres disent au sein de la FSSPX, à commencer par son fondateur.
Pour ma part, recevant cette lettre et me sentant visé, j'ai appliqué, non contraint ni forcé, ces recommandations que j'ai expliquées dans ce
post.
Il me semble en effet que si la FSSPX a défendu la messe traditionnelle, qu'elle a demandé la libération du missel de 1962, c'était pour qu'un plus grand nombre de fidèles le découvre et non pour que les fidèles qu'elle recevait jusque là aient le confort de trouver une messe plus proche pour délaisser le message doctrinal transmis également par la Fraternité.
Que certains prêtres proclament haut et fort la doctrine, ne fait pas de doute. Si tel est votre cas, alors le texte ne vous vise pas. Mais je ne pense pas que l'objectif de la lettre aux amis et bienfaiteurs était non plus de dresser un inventaire détaillé des prêtres célébrant l'ancien missel. Je ne pense pas non plus qu'en prenant le chemin de l'ancien rite, votre but était de vider la chapelle de la FSSPX la plus proche pour enfin bénéficier de ses fidèles que vous auriez convoité. Les deux logiques ne se contredisent pas.