jumeau que j'ai eu hier au téléphone m'a cité une parole de la sainte écriture au sujet de monsieur Schramm: "Parce qu'il s'est trouvé digne, il a été éprouvé par le feu." Discret sur ses nombreuses épreuves, toujours d'égalité d'humeur, souriant et bon, il était je me rappelle un soutien pour les séminaristes qui l'approchaient.

Le bon Dieu a voulu qu'il rejoigne le séminaire en septembre 2007, sachant qu'Il voulait le reprendre peu de temps après. Il vivait à Marseille depuis de nombreuses années, et allait à Colmar régulièrement (d'origine alsacienne). Il avait l'habitude d'assister à la messe le matin du dimanche avant le petit déjeuner. Je ne sais pas, mais je pense qu'il a du faire comme d'habitude, se lever tôt et y assister et communier comme à son habitude. (C'était un lève-tôt). Ce qui est sûr c'est qu'il est mort après la messe, au petit-déjeuner.

Que le bon Dieu est incroyablement bon de reprendre ceux qui l'aiment au meilleur moment de leur vie, alors que nous sommes tous pécheurs. Dieu soit loué pour tant de grâces, de charité et de miséricorde.

Cher Denis, je ne vous oublierai pas, ni dans mes prières, ni pour le souvenir humain que j'ai de vous. La vraie vie vous attend tôt ou tard, et je souhaite que vous y entriez très vite si ce n'est déjà fait.