Ma terminologie n'a donc pas la précision requise pour s'avancer sans risque sur ces sujets difficiles, et je n'ai pas de compétence particulière pour enseigner quoi que ce soit. Le mot régulièrement du reste a deux sens, l'un qui a rapport à la fréquence, et l'autre qui a rapport avec la règle, le droit. J'incluais ces deux significations dans ce que je disais.
Vous avez raison de dire qu'il y a deux extrêmes et que souvent la situation personnelle des gens est entre les deux.
Je connais des catholiques qui, usant des arguments du Curé d'Ars, se réclamant de la miséricorde sans fin de Dieu, ont une vie désordonnée qui devrait les empêcher de recevoir tous les dimanches la communion. Et pourtant...
Je connais aussi des non pratiquants qui ont oublié depuis bien longtemps l'usage du confessionnal mais qui sont les premiers à communier quand ils mettent les pieds à l'église.
Du reste il suffit de compter le nombre de confessions et le nombre de communions dans les églises pour prendre peur.
Pour revenir à la distraction, il n'y a pas que ça, il peut y avoir le manque de désir ou au pire l'indifférence (je grossis, j'exagère, je schématise).
On peut aussi avoir l'intention de bien se préparer à chaque communion pour qu'elle devienne ou reste comme une première communion.
Encore une fois les situations entre deux extrêmes se discutent avec un directeur spirituel et pas sur un forum.
L'état de grâce est une condition mais pas forcément la seule.
Quand au Notre Père, c'est toujours la même chose quand on prend les textes hors de leur contexte : ce n'est pas parce que le Père nous donne ce pain qu'il ne faut pas en plus et obligatoirement avoir revêtu la robe nuptiale pour participer au festin de l'Agneau !