On finirait presque par faire le boulot des journalistes de gauche à leur place. La réalité est que l'entretien est déjà connu dans toute l'Italie et que des traductions ont circulé depuis plusieurs jours çà et là.

A vrai dire, des propos similaires ont été tenus il y a quelques mois par le président de la conférence des évêques de Pologne et ce fut un pétard mouillé. On n'en parlait plus dans le pays 48 heures après.

Non, il faut bien le reconnaître, si quelque chose n'est pas orchestré pour nuire à des relations précises (comme ce fut le cas l'an passé lors de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Williamson), ça n'est même pas relevé.

Personnellement, je m'étonne tout de même de voir ceux qui sont prêts à défendre des hérésies chez certains évêques devenir rouges de fureur sous prétexte qu'un autre parle de manière peu diplomatique. Honnêtement, la foi n'est pas en jeu ici. On finirait par s'émouvoir selon le magistère journalistique. Même les meilleurs catholiques finissent par être contaminés.