une fois encore, sans avoir accès à la totalité du dossier sur lequel la Congrégation du Clergé a tranché, en 2009 dans un sens, en mars 2010 dans un autre, avec le même cardinal-préfet, je note que l'abbé Cheval était curé depuis une bonne année seulement avant sa révocation.
Il n'apparaît pas clairement qu'un réaménagement pastoral était en cours puisqu'un autre prêtre avait été nommé à la même fonction, ce qui n'est pas le cas à Thiberville.

Ce qui fait une notable différence avec l'abbé Michel en poste depuis longtemps, bien au-delà du "ad tempus" en usage dans son diocèse.
Au passage, l'affirmation de D. Thomas du diocèse de Bayeux s'est révélée fausse puisque le curé Cheval a déposé un recours contre la mesure qui le frappait : il n'était donc pas d'accord ; cela amène à relativiser le reste de cette déclaration.

La Congrégation a pu juger insuffisantes les allégations pour le dossier Cheval, le curé étant révoqué bien avant terme sans raison valable, et en revanche justifiée la décision de l'évêque, sur le strict plan du droit canonique, dans le dossier Michel.

Une fois encore, V. Gamara commente sur la forme, pas sur le fond, la décision de rejet du recours.
J'aimerais en savoir plus pour mieux comprendre la jurisprudence de la Congrégation et comparer les 2 cas, comme vous.