Chère Gentiloup,

Merci de m'avoir répondu.
Vous prétendiez que la fin des privilèges diplomatiques de la hiérarchie ecclésiale était une conséquence de textes magistériels comme Dignitatis Humanae, et je vous demandais en quoi.
Vous me dites maintenant que la hiérarchie catholique "met à égalité" - expression tout à fait floue, ce qui n'aide pas dans une argumentation - le catholicisme et d'autres religions.
Ceci, d'une part est faux, puisque ce n'est pas vrai de l'ensemble de la hiérarchie catholique, d'autre part, vrai ou faux, n'aide pas à voir le lien entre certains textes magistériels et la perte des honneurs diplomatiques.

Qu'un évêque prétende que les différentes religions doivent recevoir le même honneur (je fais ici une interprétation de votre "met à égalité", peut-être vouliez-vous dire autre chose) de chacun et de l'Etat, ne prouve aucunement que cette égalité d'honneur soit une conséquence de Dignitatis Humanae ou d'un autre texte magistériel. Et ce même si cet évêque s'appuie sur les textes en question.

C'est comme si vous disiez que le fait que des hiérarques catholiques aient, après le concile de Nicée, nié ou amoindri la divinité du Christ, prouvait que le concile de Nicée implique cet amoindrissement ??

Ensuite, je maintiens : vous, comme les libéraux-progressistes le font, venez bel et bien de prétendre que Dignitatis Humanae ou d'autres textes magistériels entraînent que les hiérarques catholiques ne doivent se voir rendus d'honneur particulier par rapport à ceux d'autres religions. Vous avez donc la même interprétation.
Je prétends pour ma part qu'une interprétation du texte dans son intégralité n'implique aucunement l'égalité d'honneur entre les religions et leurs hiérarques.
Voilà ! J'espère que nous nous sommes mieux compris.
Dieu vous garde.
NéoAthanase.