Le général Bonaparte, qui avait fait mitrailler les manifestants royalistes sur les marches de Saint-Roch, disait de Louis XVI, qui lui n’avait pas osé faire écraser les émeutiers envahissant les Tuileries : « C’était un c… ! » Le cardinal Vingt-Trois, Archevêque Impérial de Paris, pense paraît-il la même chose de son confrère, le faible Mgr Nourrichard, qui n’a pas su faire évacuer les paroissiens contestataires de Thiberville. Pour rester dans le langage napoléonien, les demandeurs du XIIème arrondissement étaient peut-être des em…, des gens qui ne savent pas se moucher proprement, etc. Mais tout de même, le Général Archevêque a eu la main très très forte. On a l’impression, maintenant que le « droit à la parole » des laïcs leur revient à la figure, aussi maladroit et brut de décoffrage qu’on voudra, que NNSS perdent les pédales…
« Que s’est-il donc passé ? Du point de vue de l’événement, pratiquement rien. Samedi soir, à l’issue de la messe anticipée de 18 heures de la paroisse de l'Immaculée Conception dans le 12ème arrondissement de Paris, plus d'une trentaine de catholiques, faute de pouvoir dialoguer avec leur curé et faute d’avoir des réponses à leurs demandes anciennes et ancrées d’application du Motu Proprio ont décidé - à l'occasion de la semaine de l'Unité - de rester dans l’église le temps d'une prière de supplique et d'appel à l'unité. C’est tout : 32 catholiques disent ensemble un chapelet, après la messe, dans une église de Paris.
Comme le ridicule, paraît-il, ne tue pas, cette « intolérable agression » a été réprimée par l’envoi de trois équipages de police ! […] Il est vrai que la « violence » aurait pu perdurer et que ces malheureux fidèles auraient pu tenter d’aller… jusqu’à réciter un rosaire ».
Paix liturgique