qui signifient beaucoup: reconnaissance unanime et attachement profond à un pasteur d'âmes, foi des gens simples, piété populaire, grandeur du sacerdoce, noblesse du laïcat, soif de sacré, désir de Dieu et donc besoin de prêtres habités par Dieu...

Le peuple de Dieu doit pouvoir parler sans crainte à son évêque pour lui manifester avec le respect dû à sa personne et à sa charge qu'il se trompe gravement. c'est un devoir de correction fraternelle, en même temps qu'un service rendu à l'Eglise.

Quant à la fidélité à un pasteur légitime, il en coûte parfois beaucoup; c'est une forme de martyre. Je crois que le bon Dieu n'aime rien tant que l'attitude de celui qui accepte de souffrir pour ne pas pécher contre l'obéissance. Il n'y a pas de plus belle prière que le sacrifice et la miséricorde qui se rencontrent. Attitude de renoncement et d'humilité, d'amour de l'Eglise et de sa constitution divine, qui, dans une perspective surnaturelle et avec un regard de foi, plaît à Dieu. Sans compter la valeur de l'exemple pour l'évêque et les fidèles. Il est sans doute plus facile dans ce type de circonstances de se rebeller que d'obéir. Et tellement plus humain d'encourager à la dissidence.

Prions pour que tout cela se termine bien.

Gaudium