Il est accompagné d'un référendum, ou d'une pétition, orchestré par tous les théologiens progressistes de France et de Navarre.

Il faut absolument que le pape cède, et l'épiscopat, et l'Eglise.

Un expert préconise une pénitence de sept ans (!) pour les divorcés-remariés. Passé ce délai, la prescription du Christ, dans l'évangile, deviendrait caduque. Le temps de la remise septennale de la dette, au retour de l'année sabbatique. Comme si nous étions revenus aux temps de l'Ancien Testament.

A mon avis, il faut protester bruyamment, et intervenir sur le forum du Pèlerin, dans les termes les plus catégoriques.

Qu'en pensent les prêtres, S.V.P., ou les théologiens de ce Forum ? Il faut les consulter.

"Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère." (Mc 10,11-12).

Ce n'est pas parce que le monde entier, ou presque, est en état d'adultère que le peuple chrétien doit se précipiter dans cette voie. Bien au contraire, je dirais.

Et cette sévérité dans le principe ne nuit pas du tout à la miséricorde pour les pécheurs, en cas de repentir (dont nous avons tous besoin).

"Je hais la répudiation, dit Dieu."

"Quant aux personnes mariées, voici ce que je prescris, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne soit pas séparée de son mari - au cas où elle en aurait été séparée, qu'elle ne se remarie pas ou qu'elle se réconcilie avec son mari - et que le mari ne répudie pas sa femme." (1 Co 10-11).

"Cette union intime , don réciproque de deux personnes, non moins que le bien des enfants, exigent l'entière fidélité des époux et requièrent leur indissoluble unité." (Vatican II, Gaudium et spes 48,1).