Cher Luc, un certain apaisement commençant à se faire jour, avec celui qui se lève, permettez-moi de vous rappeler, pour répondre à votre citation, deux éléments importants du lourd dossier du 'révisionnisme' et qui devraient inciter à plus d'humilité de la part de la communauté universitaire et journalistique :

- c'est dans la communauté universitaire que l'on trouve les historiens qui ont donné de l'importance à ce triste phénomène en lui prêtant une apparence de sérieux, une apparence de caution scientifique, une apparence de caution universitaire en tout cas, et dont l'hypothèque a pesé lourdement sur certaines universités.

- c'est le journal "Le Monde" qui a fait de la publicité et a donné une apparence de légitimité à ces thèses frauduleuses en publiant dans les années 70 des lettres de ces professeurs qui s'en prévalurent plus tard pour légitimer davantage leurs thèses, cette hypothèque pèse encore lourdement sur ce journal.


Il me semble peu probable que tout ce petit monde d'aujourd'hui, sous quelle que forme que ce soit porte plainte contre mes propos, très anodins et mesurés comparés aux leurs, et qui pour ma part ne comportent aucune arrière-pensée malsaine, mais seulement l'interrogation d'une démarche qui vise à mettre en accusation le Père Desbois qui n'a jamais, lui, accusé personne, qui se consacre à un travail de mémoire loin des spéculations parfois douteuses des travaux universitaires...

in fine reste en suspend les questions suivantes : de quoi est accusé exactement le Père Desbois, par qui et au nom de quoi, et surtout pour quelle raison est accusé celui qui dévoué aux morts se retrouve calomnié par les vivants ?