Bonjour Madame,
Je suis admiratif de l'analyse que vous avez réalisée, et, même si je suis forcément assez déçu qu'elle soit publiée dans un quotidien d'extrême-droite, la qualité de son analyse force à s'incliner et passer outre.
Je n'aurai pas la solidité nécessaire pour réagir de manière sérieuse à tout votre texte, mais je voudrai simplement - bien sûr vous en remercier, déjà ! - et aussi souligner :
- que vous notez qu’il n’y a eu que des analyses partiales, ce qui est, avouons-le plutôt positif : une encyclique, de cette envergure, ne peut pas être traitée à l’emporte-pièce; un long recul est nécessaire, oublié parfois sous l’injonction de la réaction et du « il faut forcément en parler, vite ». Pourtant, déjà, des analyses solides été réalisées dans la presse, minoritaire, c'est exact, en particulier celle-ci.
- vous poserai bien malgré tout une question : n'avez-vous pas l'impression que notre Saint Père prend comme un peu trop fait et actes du capitalisme ? Qu'il est bien davantage réformiste, au-delà d''une simple "prise d'acte" de la condition sociale contemporaine ? Derrière ce réformisme, je reste ennuyé que le Saint Père ne semble pas esquisser ni soutenir l'idée, dépassant la seule démarche de l'Eglise, d'une sortie nécessaire du capitalisme. Mais là encore ma lecture est sans doute trop hâtive. Je ne sais ni ce que vous en pensez, ni si vous aurez un brin de temps pour...me répondre ?
Encore un très grand merci, et bien à vous
Virgile.