Le libéralisme procède du mondialisme, de l'abaissement des frontières de la fin des préférences nationales etc.

Les entreprises sur le marché que vous avez défini, ne sont pas libres ou du moins naviguent-elles sur des eaux qu'elles n'ont pas choisi.

Dans un marché avec des frontières nationales et des droits de douane, et un choix d préférences nationales (hier encore!) l'entreprise ne réagit pas comme dans un monde globalisé qui n'a plus de frontières, ni de droit de douane et dont toute préférence nationale a été abolie, artificiellement, par la volonté politique.

Ce sont les conditions du marché qui font que les entreprises se délocalisent d'un pays dans un autre.
Ces conditions ont été voulues et planifiées vers une mondialisation à marche forcée. Et maintenant, cette mondialisation on voudrait la réglementer mais.... sans la supprimer.. Au contraire! Pour la règlementer il paraît que le seul moyen serait d' aggraver encore la mondialisation! Nous nageons en pleine idéologie.
Idéologie apparente, car en réalité les fortunes anonymes et vagabondes qui régissent le monde, sont en plein pragmatisme, mais pour le faire admettre "aux masses", il faut bien le cacher derrière une idéologie et des bons sentiments.

L'une des perversions de la mondialisation économique est d'avoir mis des savoirs élaborés sur des générations et des siècles par des pays, des corporations, voire des familles, sur le marché public mondial.

Ainsi les bons cépages longuement perfectionnés par croisements et dans l'expérience par nos vignerons (souvent moines-vignerons) ont été vendus à tous les coins du monde et nos vignerons sont en train de disparaître, floués du travail de leurs prédécesseurs, vendus à quelques Californiens ou Australiens.

Je n'ai écrit, faute de mieux en un post, que quelques éléments de réflexion, mais pour vous dire, cher Babakooto, que les entreprises sont victimes du système mondialiste et qu'elles le seront plus encore si le mondialisme s'accapare d' "une autorité politique mondiale".

Le libéralisme est l'asservissement des petites et moyennes entreprises au mondialisme et n'est pas leur libéralisation contrairement à ce que vous pensez.

De ce mondialisme découle tout ce qui découle des délocalisations en termes de transferts d'emploi, d'abaissement des salaires, de flux migratoires et d'esclavage etc. etc. Les peuples transformés peu à peu en troupeaux.
Je ne vois pas ce qu'il y a de catholique à tout cela.

Mais les entreprises ne font que suivre le mouvement, même si elles ont l'illusion de choisir. On le dit bien: "il faut s'adapter"... Elles s'adaptent, elles ne choisissent pas.

PS: j'ai bien aimé vos réflexions dans l'autre fil sur la charité forcée. Plus que de charité obligatoire les peuples ont besoin, de la part de leurs dirigeants, de justice. La charité est d'une autre nature.