1. aucune discussion n'a démarré, la décision canonique annoncée par la Lettre du 10 mars n'est toujours pas prise à ce jour. Je note que du côté FSSPX, dîtes vous, on est fin prêt : fort bien. Aucune information publique n'a été donnée qui le confirme pour le moment... en dehors du communiqué de Mgr Fellay qui rappelait la disponibilité générale de la FSSPX.
Les discussions entre Américains et Vitenamiens à Paris avaient duré des mois sur la forme de la table et la procédure pour les délégations (temps de parole, ordre protocolaire etc.), avant même d'aborder les points en débat. Ici, pour ce qui est rendu public, nous n'en sommes pas encore là.
Le cardinal Levada, tout récemment interrogé, ne semblait rien savoir de cette procédure qui selon vous est "publique". Il n'en dit rien en dehors du CEC qui est une nouveauté. Vous avez sûrement apprécié le premier point qu'il soulève, "obéissance au Magistère".
Il reste que nous n'avons pas à ce jour le "qui" ni le "comment".

2. Vous trouvez que discuter article par article le CEC est gage d'une grande rapidité : c'est affaire d'opinion. Chacun voit midi à sa porte, mais là, je crois qu'un téléscope est nécessaire.
Au moins avons-nous le "quoi".

3. Enfin, je ne résiste pas au devoir de citer, pour mémoire, un évêque de la Fraternité, Mgr Tissier de Mallerais (juillet 2008) :
"Oui, il y a eu beaucoup de pertes. Dues au manque de principes, à l'infidélité au combat de la Fraternité, à la recherche de compromis, au désir de la paix, au désir d'une victoire avant le temps que Dieu à prévu. Ces pauvres gens (des prêtres, des religieux, des laïcs) sont des libéraux et des pragmatiques. Ils sont séduits par les sourires des gens du Vatican, je veux dire des prélats de la Curie. Ce sont des gens qui étaient fatigués du long, long combat pour la Foi. "Quarante ans, c'est assez!" Mais ce combat durera encore 30 ans. Donc: ne cessez pas, ne cherchez pas de "réconciliation,", mais combattez!"

30 (trente) ans, ce n'est pas moi qui l'écrit : c'était une citation de Mgr Tissier de Mallerais. C'était pour le "combien de temps".

nb. je n'ai pas été chargé d'être le relais du cardinal Castrillon Hoyos qui ne me fait aucune confidence.