Comment osez-vous écrire :

"Cette invalidité-là se trouve officiellement reconnue comme telle par le motu proprio du 07.07.07."

C'est faire dire au MP ce qu'il ne dit pas. Combattre la sous-information par la sous-information, ce n'est pas le meilleur moyen.

Avez-vous déjà oublié le texte du motu proprio :

Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église.

En supprimant la virgule, vous prétendiez faire dire au pape que c'était seulement en tant que forme extraordinaire que le VOM n'avait jamais été abrogé. En rétablissant cette virgule, je montrais que le "jamais abrogé" se rapportait au VOM sans condition et que le "en tant que forme extraordinaire" se rapportait à "il est donc permis de célébrer". Vous aviez alors reconnu votre erreur, ou du moins feint de le reconnaître en osant à présent reprocher à Madiran de faire dire au MP ce qu'il ne dirait pas.

Pour le reste, si l'article 7 a été effectivement modifié, sa nouvelle version reste ambiguë. C'est mieux que la première version qui était hérétique, mais on est quand même en droit d'en attendre un peu plus d'une définition de la messe. Et surtout le NOM rédigé d'après les principes de l'ancien article 7 n'a pas été modifié à la suite de la modification de celui-ci ce qui vient encore renforcer son ambiguïté.

Enfin, peut-être effectivement que la forme de la contestation nous a privé d'un indult général dès 1971 (quoique je me méfie de ceux qui prétendent refaire l'histoire après coup), mais avions-nous le droit d'agir autrement lorsque c'était notre foi qui était menacée ?