pour reprendre une série célèbre !

Nous avons un problème de puis cette fichue réforme (et certains doivent bien rire en lisant notre contreverse !) c'est que notre fondement a été ébranlé et la confiance a été brisé.

1er point : Pour moi les grandes encycliques de Pie XII sont des phares providentiels pour nous aider à traverser les turbulences futurs.

2ème point : j'ai du mal à imaginer Pie XII se désintéressant personnellement de la question de la veillée pascale après avoir écrit Mediator Dei. On ne peut dire d'un côté que la question liturgique est une question essentielle pour la foi, une question qui regarde donc sa propre responsabilité. et d'un autre se laisser imposer une réforme malgré soi. La contradiction est trop falgrante pour ne pas interroger comme on dit. Il faut vraiment relire attentivement Mediator Dei pour voir comment sont aborder avec le plus grand soin les différents courants qui menacent la barque liturgique de l'Eglise : il s'agit d'établir un équilibre très délicat entre plusieurs préoccupations du moment avec le discernement propre à l'Eglise, préoccupation qui est celle de Benoît XVI (mais hélas de bien plus loin) et sur ce point nous semblons nous rejoindre !

3ème point : la question de la participation qui semble s'opposer à des tas de considérations (le procès fait au doublet de lecture me paraît tellement étrange dans le contexte liturgique actuel : ne peut on considérer que ces lectures en doublon font parti du sermon qu'on concèdera devoir être en français j'espère!) est une vraie question. La liturgie n'est pas une affaire de spécialiste, elle doit nourrir un peuple dans un contexte particulier (inédit en ce qui concerne notre triste modernité) et qui nécessite des réponses magistérielles adaptées. Pie XII a commencé ce chantier me semble t'il et la "révolution liturgique" a bloqué toute possibilité de réflexion sur le sujet. La révolution a bloqué toute réforme.