1. Une société de vie apostolique commence normalement par être de droit diocésain : ce fut Mouila puis Florence pour l'ICR-SP. L'évêque exerçait son droit de regard et de surveillance sur la vie de l'institut.
2. Le droit pontifical rattache l'institut à Rome directement qui exercera la surveillance donc. Autrefois cela permettait une extension dans plusieurs diocèses mais c'est déjà le cas pour l'ICR-SP.
La FSSP bénéficie ainsi du droit pontifical depuis presque le début en 1988.
3. "la forme canoniale" confirme l'orientation vers ce type, comme les chanoines de la Mère de Dieu, de vie communautaire qui avait fortement décliné et semble revenir en grâce (cf. les chanoines de St John Cantius à Chicago) spécialement dans le milieu traditionnel. Adoptent-ils la règle de saint Augustin, la plus commune pour les chanoines ?
4. j'ai tiqué de même sur l'expression "ordinaire de l'institut". Mgr Wach deviendra-t-il abbé comme il y en a pour les chanoines réguliers, en ce cas le mot se justifierait ?
Ou plus logiquement, les prêtres de l'ICR seront chanoines séculiers.
Il est inusité de parler d'ordinaire, à mon sens, pour un supérieur d'une société de prêtres séculiers.
Tout cela dépend des nouvelles règles qui viennent d'être approuvées par Rome et qui ne sont pas précisées dans les informations fournies.

Sur le fond, cela ne change rien quant aux données essentielles : l'ICR-SP garde, sauf information restée secrète, le régime ordinaire pour une société de prêtres et doit recevoir l'accord de l'évêque (l'Ordinaire pour le coup) du lieu pour ouvrir un apostolat ou ériger canoniquement une maison.
FSSP, IBP et ICR-SP sont donc désormais tous de droit pontifical.Hormis la forme canoniale, c'est là le changement symbolique.