Plutôt, il me semble, que de se perdre dans ces interminables histoires NOM / VOM, pourquoi ne pas aller à la source ? pourquoi ne pas aller dans les vraies profondeurs de la liturgie ?

Dans ces temps troublés où se fait et se dit n'importe quoi, on tire une grande paix de la lecture méditée de "L'esprit de la liturgie" du Cardinal Ratzinger. On peut même en faire sa lectio divina quelque temps.

Et on y voit que ce cardinal, grand liturgiste, devenu Pape, applique méthodiquement, un pas après l'autre, avec grande douceur et égale fermeté, tout le "programme" qu'il avait annoncé dans son livre.

Je me permets aussi de vous rappeler le colloque sur la liturgie de Fontgombault (2005 ou 2006 ?, je n'ai plus la date précise en tête)auquel le cardinal participait. Celui-ci, pour mémoire aussi, avait préfacé le missel du Barroux.

La question, ce ne sont pas d'abord les rubriques du VOM, les innombrables variantes du NOM, c'est l'esprit de la liturgie, qui ouvre le Ciel, comme dit à peu près le St Père. Et même si la messe à laquelle je participe est inesthétique, dite de manière atrocement vulgaire, si elle me conduit à faire un acte de Foi et à une plus grande Charité, alors elle m'ouvre le Ciel.

La liturgie, le culte divin demande mon coeur. Elle commence dans mon coeur, premier sanctuaire de l'adoration de la T Ste Trinité en esprit et en vérité. La lettre tue, l'esprit vivifie et à la fin de notre vie, nous serons jugés sur l'amour. Le reste n'a aucune importance.