Sur les citations, nous avons le même souci. Je suis capable d'en faire, mais sans me rappeler qui dans quoi. C'est un réel handicap. Imaginez que j'écrive: "Un pape, je ne sais plus lequel a dit dans une encyclique dont j'ai oublié le nom que.....".

J'aime beaucoup l'exemple que vous donnez. Il me montre que je n'ai pas été assez précis et les réactions d'Ennemond me le font dire aussi.

Il y a deux types de dénonciation d'erreurs.
1. Celle de votre exemple: Vous faites une erreur, je vous le dis. C'est une dénonciation en vue de changer votre action ou état de vie. Celle-ci est nécessaire pour vous ramener dans le droit chemin.

2. La dénonciation de l'erreur que j'appelerai la justification de ma position par l'erreur d'autrui: un liseur écrivait récemment, en substance que comme on avait mis en 1986 Bouddha sur un tabernacle, il n'était pas possible aujourd'hui de rejoindre la pleine communion avec l'Eglise. pffff On se croirait en Corse.
Mettre un bouddha sur un tabernacle est une erreur (ou d'autres termes plus fort), mais dois-je attendre de l'autre qu'il s'amende pour tout ce que je lui reproche pour me réconcilier avec lui?
En l'espèce, quoiqu'aient fait ou dit des hommes d'Eglise, si cette même Eglise me propose la réconciliation en me laissant dire la vérité et dénoncer les erreurs quand elles sont un danger pour l'âme de mes fidèles, des âmes qui me sont confiées, que dois-je faire?

Prenons l'exemple d'Assise. Supposons que l'on nous annonce Assise 3 pour 2009. Que dois faire un abbé responsable de son troupeau
1. Affirmer qu'il ne peut avoir rien de commun avec ceux qui font Assise, le dire partout.
2. Dire aux âmes dont il a la charge que c'est une erreur et qu'ils ne doivent pas y aller.

Les deux réactions sont très différentes dans l'état d'esprit.