Respecter l'autorité du Pape au sujet du missel de Paul VI, cela revient à dire non qu'il est exempt de défauts, mais qu'il n'est pas hérétique et donc parfaitement catholique. Sinon les Papes ne l'auraient ni promulgué ni utilisé.
La critique constructive consistera à dire ses regrets sur les différents points qui nous paraissent faire difficulté, et à proposer des améliorations à ces sujets. Personne ne peut contester cette façon de faire. C'est celle qu'ont utilisée ceux qui déploraient que le canon romain ne fasse pas mention explicite de l'action du Saint-Esprit. Ils ont obtenu satisfaction dans les autres prières eucharistiques. Pour le reste il faut s'en remettre au Souverain Pontife sur l'opportunité des changements demandés et sur le calendrier des réformes.

Respecter l'autorité du Pape au sujet du concile Vatican II, cela revient à dire qu'il ne s'y trouve rien qui ne puisse être interprété selon la tradition. Sinon Paul VI n'en aurait pas promulgué les actes, et les Papes suivants n'en auraient pas accepté les termes.
La critique consturctive consistera précisément à faire avancer la réflexion sur les points qui nous paraissent litigieux, en s'en remettant au final à l'arbitrage du Souverain Pontife. On sera alors d'autant plus fort pour demander l'application des points positifs du concile qui ont été occulté au profit d'un prétendu "esprit du concile".

Votre dévoué Paterculus