était floue, en toute conscience de cause, chère amie.

Je sais bien qu'il ne faut pas du tout confondre les Parlements d'Ancien Régime et nos Chambres décrom... domécr... bref.


Mais cependant, "remontrances", ça ne marche toujours pas. Pas plus que le Pape n'est tenu de présenter ses lois devant aucune instance d'enregistrement (oui, nous ne parlions pas de cela, mais rappelons nous que nos Rois devaient parfois forcer la main aux Parlements récalcitrants en tenant lit de justice. Droit divin, oui, mais l'absolutisme royal est vraiment une exception dans l'histoire de la monarchie française...).

Tout au plus le droit de remontrance d'Ancien Régime et l'exercice des fonctions des parlements peuvent être comparés au fonctionnement de la Curie et de ses commissions diligentées par le Souverain (Pontife), dont le Pape sollicite l'opinion particulièrement lors des Consistoires avant de trancher seul, mais ça ne va pas plus loin.

Nous voilà bien loin d'une quelconque légitimité de la FSSPX à exprimer des "remontrances"!

Et l'IBP n'en formule pas non plus, mais est autorisé à présenter une "critique sérieuse et constructive du Concile", ce qui est bien différent.

Tout dépend donc de la volonté du Saint-Père, et du caractère sollicité ou non, permis ou non, des conseils qu'il peut recevoir s'il le veut... ou non.

Votre comparaison était intéressante, mais justement sa nature historique lui enlève je crois de la pertinence en ce qui concerne l'Eglise. Très heureux cependant que nous assayons de la filer ensemble. Je suis certain que vous entendez mon point de vue, et serais heureux que vous dévellopiez encore le votre si peut-être j'ai commis quelque méprise, possible justement en raison de la distinction à opérer entre ce qui concerne l'histoire et ce qui regarde le fonctionnement hiérarchique de l'Eglise.


Pour ce qui regarde mon livre de chevet (je ne plaisante pas!) j'en suis au milieu à peu près, compte tenu de mon emploi du temps chargé ces derniers temps, comme vous le savez, et du fait qu'il est justement un livre de chevet: ouvert une fois par jour, mais pour quelques pages seulement. Mais rassurez vous, toujours avec autant d'intérêt et de plaisir.



Bien à vous.