Faisant preuve d'une grande prudence, la FSSPX ne signe pas dans la précipitation. Comme vous l'indiquez, elle ne veut sans doute pas briser le rempart par légèreté rallieuse. N'y a-t-il pas contradiction entre cette affirmation et les reproches que vous formulez à l'abbé Angles (qui se contente, me semble-t-il de faire écho à la FSSPX) de ne pas entériner en trois semaines les modifications faites aux prières du Vendredi Saint ? Les deux démarches de prudence ne sont-elles pas la même ?

Par ailleurs, accepter la prière de manière ouverte - ce que n'ont pas fait toutes les autres communautés traditionalistes, n'est-ce pas se réduire à deux choix uniques :
- soit risquer à l'avenir de faire son marché parmi les prières imposées.
- soit signer un chèque en blanc pour toutes les prières à venir, celle du pape et de ses successeurs ? Certains loueront là la démarche ecclésiale, mais il y a, sans négliger le travail du pape, une crise qui demeure et d'autres modifications pourront peut-être respirer l'odeur de réformes passées ?