Votre question est intéressante et je ne prétends pas avoir la réponse.
Sans doute que si l'on est un saint, on peut vivre seul au milieu du monde en permanence et par son exemple convertir les masses.
A mon niveau je n'en suis pas capable. Comme je le disais, je garde par principe, et ce n'est pas un vain mot, des relations avec la communauté paroissiale de ma résidence secondaire. Mais je dois revenir dans mon bastion protégé pour recharger mes batteries, puiser des forces dans la prière de l'Eglise, c'est à dire dans la liturgie.
On dit souvent que quand l'Eglise se porte mal, les monastères se portent bien. Ca se comprend.
Le problème du nouveau rite n'est pas qu'il ne nourrit pas. Il est valide et vecteur de grâces, c'est bien le sacrifice du Christ quand il est célébré avec cette intention. Mais le nouveau rite est à l'ancien ce que le fast food est à la cuisine familiale : on mange et on a encore faim. Certains survivent, et leur constitution robuste les fait parfois prospérer. Mais la masse a péri. Je n'ai pas une constitution assez forte pour subsiter avec le nouveau rite.