Et j'ai comme l'impression qu'il y a des liseurs en ce moment, qui lancent des débats sur le Forum, connaissant parfaitement la réponse aux questions qu'ils se posent...

Quid ad aeternitatem, que cet éternelle discussion où personne ne sera jamais d'accord ???

Laissons le Magistère faire les choses et travaillons, là où nous sommes, selon nos compétences, nos charismes, nos connaissances, au Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Cessons de nous envoyer des noms d'oiseaux, cela ne sert de rien : il serait bien plus bénéfique à tous de se plonger dans les ouvrages théologiques et liturgiques qui permettent de comprendre l'origine de cette crise : que les "conciliaires" essaient de comprendre pourquoi il y a cette crise terrible et que les "tradis" s'interrogent avec honnêteté sur la sanctification des catholiques qui depuis 40 ans, se nourrissent avec le NOM...et STOP pour le reste...nous ne nous mettrons jamais d'accord aujourd'hui, les plaies sont encore trop ouvertes, le pape a commencé à tenter de les fermer...Laissons le temps au temps....

Quant à la question de Léopardi, il me semble très simple de répondre sans polémique (ne voyez dans mon explication un peu directe qu'une volonté de simplification pour exprimer ma pensée. Il n'y a ni jugement, ni procès d'intention):
le pape, en promulguant le Motu Proprio, n'a pas demandé aux curés de faire un melting pot, mais de permettre aux deux formes du rite de se cotoyer.
Si vous discutez avec votre curé, avec l'envie, TRES CHARITABLEMENT, d'entamer un dialogue constructif, au cours duquel vous expliquez votre point de vue, votre curé, s'il souhaite approfondir le dialogue et constate votre volonté de vous sanctifier dans votre paroisse, arrivera certainement - il lui faut peut-être plus de temps que d'autres - à comprendre et à appréhender ce que vous souhaitez...Simplement, il ne faut pas se mettre dans un rapport de force : ce n'est pas parce que l'on est dans son bon droit qu'on a raison d'asséner les choses...Et c'est peut-être notre principal défaut chez les tradis...

Il y a, à mon avis, une façon très simple de faire bouger les lignes : je vous conseille de vous tourner vers ceux qui ont fait l'expérience de ces demandes de messes dans leur paroisse et pour lesquels cela se passe bien.
Conseillez à votre curé de se tourner vers ses confrères qui ont accepté de mettre en place cette messe. J'en connais qui se feront un plaisir de leur expliquer...