... cher Âme. Je m'étonne simplement de lire que le Missel de Paul VI a dû recevoir le nihil obstat des observateurs pour être publié. À l'influence supposée, je me permets d'opposer l'influence attestée (au sens où on en connaît - pour une fois - le contenu manifestement exprimé) qui - contrairement aux hypothèses que vous défendez - fut parfaitement fidèle à la tradition catholique. De cette influence, j'ai déjà répondu que j'en voulais plutôt deux fois qu'une. Admettons (un instant) qu'il y ait eu influence. On en parle toujours, mais sans jamais donner de détails sur les sujets abordés, les avis éventuels des observateurs donnés hors travaux, ce qui en fut retenu par les évêques et experts, etc... Certes, c'est bien commode pour établir des conjectures invérifiables. Mais je pense être le seul ici à avoir donné un exemple concret des avis donnés par ces observateurs aux membres du Consilium. Faut-il aussi rappeler qu'ils furent également accusés d'avoir eu une influence conservatrice sur les travaux du Consilium, vu leur "tendance" liturgique, ce qui se confirme avec l'exemple que j'ai rapporté ?
Alors, influence, admettons (un instant), mais dans quel sens (preuves à l'appui) ?

Expliquez-nous l'absence d'ambivalence (pourrait-il seulement en être autrement ?) lorsque des non catholiques s'accommodent mêmement du VOM ? Sont-ils ignorants ? Si oui, pourquoi ne pourrait-on en dire autant des non catholiques s'accommodant du NOM (vous en connaissez qui utilisent le missel de Paul VI ?) ?

Rien n'est univoque. Pas même le VOM. Le sens d'un texte est celui que l'Eglise lui donne. "En effet, qu’ai-je à juger ceux du dehors ?" (1 Co 5, 12).

J'ai cité les passages du missel tels que je les lis chez Dom Oury. Ne connaissant pas le latin, peut-être trouverez-vous ce contexte plus large ici.

Ath