complètes qu'on approuve ou qu'on n'approuve pas.
Car la vérité est dans les idées de façon imparfaite, dans les jugements (affirmations ou négations) de façon parfaite.
Dans les siècles passés, on a condamné des "propositions", on a établi des formules ou des professions de Foi à souscrire.
Mais on ne demandait pas une adhésion à un concept tout court (ou alors, un concept très clairement et très précisément défini).
Ainsi, on savait exactement qui accepte quoi et qui refuse quoi.


Par ailleurs, toutes les phases de Vatican II ne sont pas d'égale valeur : si quelqu'un désapprouve et rejette une phrase du style "les musulmans recherchent Dieu de tout leur coeur", il me semble difficile de le condamner comme hérétique.
Il faudrait donc savoir quelle est la "force obligatoire" des diverses propositions.
Et je suis un peu perplexe ; ne peut-on pas envisager qu'aucune des phrases de Vatican II n'ait de force obligatoire en vertu du Concile ?
Ou au moins, pas de force obligatoire au point de rendre hérétiques et schismatiques ceux qui la refusent.
On ne peut être déclaré hérétique ou schismatique que dans des conditions très précises.
Et si on n'a pas été déclaré tel, on ne l'est pas.
Pas du tout.